Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

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Il n'y a pas beaucoup de suspense : malgré notre grande déception, nous voterons pour cette proposition de loi qui a été, hélas, vidée de toute sa substance. Comme l'a bien dit M. Saulignac avant moi, nous avons débattu d'un sujet de santé publique. J'aime moi aussi trouver du positif dans le négatif : nous savons maintenant que, lors des jour...

Désormais, nous savons que nous pourrons débattre et que vous connaissez bien le fonctionnement de notre assemblée. Même si vous avez supprimé les articles les plus importants de ce texte, vous avez au moins permis au débat d'avoir lieu – je tiens à le souligner car c'est très rare !

Rien de ce qui ne vient pas de vous ne trouve grâce à vos yeux. Ce principe vaut aussi pour le titre de la proposition de loi : parce que ce texte ne vient pas de vos bancs, vous en changez jusqu'au titre !

Le titre choisi par l'auteur de la proposition de loi, qui a pourtant travaillé sur ce sujet, ne vous convient pas, cela me perturbe un peu. S'agissant de l'article 2 bis, il est très dur de s'exprimer après M. Saulignac : je ne répéterai pas ses propos, qui étaient très bons. Qu'une telle discrimination perdure en 2018 constitue vraiment pour...

En conclusion, nous voterons pour cette proposition de loi, même si nous préférions vraiment la version d'origine.

Pour appuyer les propos tenus à l'instant par M. le rapporteur, beaucoup de salariés ne donnent hélas pas leur sang, même lorsque la collecte a lieu dans l'entreprise, à cause de leur charge de travail, par manque de temps ou par peur de perdre du salaire. Le groupe La France insoumise estime qu'il est effectivement important de permettre aux s...

Si c'est le patron qui est sur un brancard et a besoin de sang, il verra les choses différemment !

Madame la ministre, je comprends que, dans votre position, l'affaire du sang contaminé puisse continuer à faire réfléchir, voire à faire peur. Cependant, en ce 11 octobre 2018, la grande question est de savoir quelles sont, aujourd'hui, en France, les personnes à risque ? S'agit-il des homosexuels ? Pour donner leur sang, les hommes seront-ils ...

Cela vous agace peut-être mais si, demain, c'était vous, chers collègues, qui étiez concernés, vous seriez moins agacés. Prenons donc en compte cette demande, réfléchissons tous ensemble. Ce 11 octobre 2018, les personnes à risque ne sont pas les personnes discriminées.