Les amendements de Bénédicte Taurine pour ce dossier

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Pour vous, monsieur le ministre, nous jouons petit bras en interdisant uniquement le glyphosate. Or vous savez que nous avons élaboré un projet agricole et alimentaire d'intérêt général, …

… qui développe notre vision de l'agriculture et ne sert pas les intérêts des industries chimiques. Plusieurs amendements visent à étendre cette proposition de loi à d'autres molécules, mais ils ne seront pas examinés puisque le groupe majoritaire a déposé une motion de renvoi en commission.

Nous voulons interdire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active du glyphosate. Vous avez également affirmé, monsieur le ministre, que la France serait le premier pays qui interdirait le glyphosate.

Or le Sri Lanka a déjà interdit cette molécule en raison des maladies rénales qu'elle provoquait.

Pas du tout, monsieur le ministre. En France, un agriculteur sur cinq souffre de troubles de santé directement liés à l'usage des pesticides : cela nous amène à nous interroger. En choisissant de ne pas s'abstenir, l'Allemagne a permis la réautorisation du glyphosate pour cinq ans : celui-ci ne sera donc pas interdit, comme vous l'avez soulig...

Le débat devrait donc reprendre, puisque les députés européens n'ont pas été éclairés dans leur choix, le rapport n'étant pas indépendant.

Concernant les importations, nous ne pouvons pas, en effet, exposer nos agriculteurs et nos paysans à une concurrence déloyale. Sauf erreur de ma part, il existe une clause de sauvegarde liée au principe de précaution, dont il a été question un peu plus tôt : elle peut être utilisée pour interdire l'importation de fruits et légumes contenant de...

Je suis allée les voir au salon de l'agriculture ! De plus, je viens de l'Ariège : les agriculteurs sont à proximité !

Je vous remercie, madame la présidente. Concernant le glyphosate, le Canada a levé des inquiétudes relatives à une éventuelle interdiction du glyphosate en Europe : nous nous interrogeons ! Comment défendre nos agriculteurs quand vous soutenez le modèle des traités de libre-échange – TAFTA, CETA, JEFTA et autre Mercosur ? Certains ont affirmé ...

Si nous ne faisons rien, que se passera-t-il ? Pensez-vous qu'il y en aura moins ? Si nous ne l'interdisons pas, pensez-vous que les gens n'en ingurgiteront plus ?

Inscrire l'interdiction dans la loi, c'est répondre à la promesse de M. le Président de la République, tout simplement ! Avec quelques parlementaires, dont certains de la majorité, nous avons fait mercredi matin des analyses pour déterminer si nous avons du glyphosate dans notre corps ; nous verrons bien les résultats. Des associations comme C...

Cela pourrait être drôle si vous n'affirmiez pas qu'il est impossible d'arrêter l'utilisation du glyphosate en Nouvelle-Calédonie. Proposez-vous aux habitants de la Nouvelle-Calédonie le même scandale sanitaire que celui du chlordécone aux Antilles ? Est-ce là votre proposition ? Quant à la SNCF, responsable de 0,4 % de la consommation nationa...

Comme cela a été dit ce matin, personne n'est dupe : cette motion de renvoi en commission est en fait une motion de rejet préalable déguisée.

… dont certains étaient fort intéressants – nos collègues en ont d'ailleurs déposé beaucoup. Le débat a donc été tronqué. Pour ma part, je n'ai toujours pas compris : puisque tout le monde est d'accord pour arrêter l'utilisation du glyphosate dans trois ans, pourquoi refuser de l'inscrire dans la loi ?

Trois ans sans légiférer sur le plan national, cinq ans sur le plan européen ! Vous faites croire que l'Europe interdira d'un coup le glyphosate, mais c'est se moquer du monde ! Nous sommes quant à nous favorables à un changement de modèle. Non, monsieur Moreau, notre intérêt n'est pas soudain : cela fait des années que nous travaillons sur ce...

Vous nous avez dit que notre objectif était de pure communication ; je salue quant à moi vos talents bien huilés de communicant : l'absence de prise de décision législative se transforme en confiance, le travail parlementaire en contrainte législative, l'inaction en pragmatisme. Dès lors, en effet, le débat devient très compliqué.

Nous savons qu'une vaste majorité de citoyennes et de citoyens est favorable à l'interdiction du glyphosate d'ici 2020. La semaine dernière, lors de l'examen de la présente proposition de loi en commission des affaires économiques, M. Matthieu Orphelin a déploré que celle-ci soit inscrite à l'ordre du jour de la niche parlementaire du groupe La...

En pratique, on observe – c'est indéniable – que la logique de communication pure est celle de ceux qui cherchent à nous l'imputer. Au demeurant, votre action se résume à la communication, chers collègues de la majorité. S'agissant des actes, nous attendons toujours, ce qui justifie ce débat. Le président Macron, lui, communique. Nous avons to...

Dès lors, mes chers collègues, continuerez-vous à vous contenter de postures et d'incantations ? Ou prendrez-vous enfin vos responsabilités ?

Votre attitude changera-t-elle dès lors que nous examinons la présente proposition de loi en deuxième position ? Débattrons-nous des amendements déposés sur le texte ? Ou allez-vous clore le débat en votant une motion de renvoi en commission ? Vous en avez déposé une, ce qui témoigne de votre mauvaise foi.