Les amendements de Bénédicte Peyrol pour ce dossier

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La majorité qui siège sur ces bancs est bien en prise avec la réalité, contrairement à ce que certains voudraient faire croire, et elle a bien conscience des inquiétudes et des colères qui s'expriment aujourd'hui. La détresse de certains doit être écoutée…

… et tout doit être mis en oeuvre pour y répondre et l'atténuer, plutôt que pour l'alimenter à des fins politiciennes.

Il nous appartient aussi de redonner confiance aux Français, en montrant que nos mots et nos déclarations se traduisent vraiment dans la réalité et dans leur quotidien. Avec une prudente humilité, avec calme et détermination, je souhaiterais ainsi rappeler la cohérence et l'ambition de notre politique, dont ce projet de loi de finances rectific...

Les travailleurs français veulent être autonomes et ne pas dépendre de l'État dans leur vie quotidienne. Nous les comprenons et nous créons les conditions pour répondre à cette demande.

Le deuxième chantier, c'est celui de l'éducation : nous voulons mieux accompagner les enfants dans les zones les plus défavorisées, car nous souhaitons traiter le sujet des inégalités à la racine.

Enfin, à travers une administration qui se réinvente et qui se montre plus conciliante, nous voulons accompagner les citoyens dans leurs démarches administratives pour alléger le poids de celles-ci.

Une certitude nous anime : l'amélioration du quotidien des Français ne peut passer que par une économie modernisée, dynamique et positive, c'est-à-dire au service de l'intérêt général et non au service de quelques-uns. La réforme fiscale, votée l'année dernière, de diminution progressive de l'impôt sur les sociétés, de transformation de l'impôt...

Il ne devrait pas y avoir de place, ni en France, ni en Europe, pour ceux qui ne respectent pas ces règles, conditions d'un vrai progrès commun.

Les investissements que notre politique va rendre possible sont autant d'emplois pour les Français, que nous accompagnons par des moyens inédits dans la formation professionnelle et les compétences, à hauteur de 15 milliards d'euros. Ces réformes et ces moyens sont une réalité qui se traduisent à la fois dans les documents budgétaires que nous...

Ces réformes sont non seulement nécessaires mais aussi conformes à la nécessité d'améliorer progressivement notre solde public. Alors que la dette de l'État a atteint un niveau historique et que nous dépensons chaque année plus de la moitié du produit de l'impôt sur le revenu pour la rembourser, certains voudraient encore ici nous faire un proc...

Pour réduire cette dette massive qui contraint l'État dans ses politiques publiques, cessons de faire croire que la diminution du train de vie de l'État constitue la panacée. L'exemplarité et la probité sont primordiales, elles ont d'ailleurs fait l'objet du tout premier texte de loi de la législature, mais elles restent largement insuffisantes...

Nous voulons mener une politique qui rassemble autour d'un destin commun, celui de notre pays, et non qui désunisse. À l'heure de la montée des incertitudes, du Brexit, de la synthèse réussie des extrêmes en Italie, d'un Brésil où la réaction l'emporte, des tensions commerciales croissantes, les risques qui pèsent sur l'Union européenne et sur ...

Les Français nous disent aujourd'hui, par la voix des « gilets jaunes », que ce n'est pas suffisant, et nous les avons entendus. Oui, les prélèvements obligatoires sont trop importants en France et nous travaillons à réformer les dépenses publiques pour essayer d'apporter des réponses.

Rappelons quelques faits. La suppression progressive de la taxe d'habitation n'est pas seulement destinée à soutenir le pouvoir d'achat ; elle vise aussi à mettre fin à un impôt injuste dont le montant variait d'un lieu à l'autre sans raison objective. Sur mon territoire, l'économie moyenne, à terme, sera de 550 euros par an. La suppression de...

Pour contrer l'effet de ciseau qui a été tellement mis en avant ces derniers jours – alors que les emplois sont concentrés dans les centres villes, le coût de l'immobilier pousse de nombreux Français à s'installer en périphérie ou à la campagne – , nous proposons des réponses structurelles. Ainsi, le programme « Action coeur de ville », qui met...

Là encore, il s'agit d'avancées concrètes, dont la réalisation prend du temps, mais qui peu à peu se concrétisent, notamment grâce au travail soutenu effectué par les acteurs locaux en partenariat avec les services de l'État. En matière de solidarité, nos choix se fondent sur des principes clairs et assumés. C'est vrai, nous demandons aux retr...

À bien des égards, l'examen de ce collectif budgétaire pour l'année 2018 marque une rupture au sein de notre assemblée. Dans le texte que vous nous proposez, monsieur le ministre, il n'y a nulle promesse de dernière minute, nulle disposition fiscale nouvelle qui viendrait bouleverser la visibilité des acteurs économiques avant le vote définitif...

Dans ses lettres, Gustave Flaubert écrivait : « Quand on devient vieux, les habitudes sont une tyrannie..... Tout ce qui s'en va, tout ce que l'on quitte a le caractère de l'irrévocable (…) ». Le projet de loi de finances rectificative que nous présente le Gouvernement, sans décrets d'avance, vise justement à en finir avec ces mauvaises habitud...

Réintégrer le vote de l'ouverture et de l'annulation de crédits au sein du projet de loi revient à redonner à la représentation nationale toute son autorité et ses prérogatives sur les autorisations de crédits. Face à cet effort de sincérité et de respect démocratique de la procédure parlementaire, je ne peux que regretter certains mots entendu...

Premièrement, la trajectoire carbone, nous la soutenons nous aussi. Il faut impérativement la maintenir. Au-delà du prix du carburant à la pompe, l'enjeu est la transformation de l'économie tout entière en une économie durable. Il s'agit d'envoyer un signal aux investisseurs, afin qu'ils financent davantage les projets d'infrastructures inscrit...