Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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À l'occasion de l'examen de la proposition de loi de Cédric Villani, que nous avons cosignée, nous devions avoir un débat sur des sujets essentiels pour des centaines de milliers – voire des millions – de nos concitoyens : les 800 000 Français qui ont signé la proposition pour un référendum d'initiative partagée sur le bien-être animal ; les 82...

Déjà, en commission, le texte a été détricoté par la majorité, qui l'a réduit à la portion congrue. Et il faudrait s'en contenter, de surcroît sans en débattre ? En somme, on voudrait que nous votions le texte correspondant aux déclarations de Mme Pompili ; cela achèverait de faire de cette assemblée la chambre d'enregistrement des desiderata d...

Mais le président Macron ne veut pas de ce débat, soumis qu'il est à la lobbycratie de la chasse. Un ancien de ses ministres en a d'ailleurs fait les frais. Nous voulons avoir le débat sur la vénerie sous terre, le déterrage des blaireaux et des renards, dans un déchaînement de violence brutal et mesquin, pour battre à mort des animaux que l'o...

Ce n'est pas de la chasse, mais un pur plaisir sadique et cruel, que de torturer des animaux en leur causant une terreur absolue avant de les achever. Une telle pratique n'est pas un loisir, c'est une abomination.

Nous voulons avoir le débat sur l'élevage intensif, qui martyrise 3 millions d'animaux chaque jour dans notre pays. Le règlement de l'Assemblée ne nous permet pas de débattre du broyage des poussins vivants ; nous n'en parlerons même pas. La semaine dernière, des images terribles de lapins en cages étaient révélées ; aujourd'hui, ce sont des co...

La majorité a balayé d'un revers de main l'article relatif à l'élevage, sous prétexte que la loi EGALIM aurait déjà tout réglé. C'est un mensonge. Tout au long des discussions sur cette loi, il a été répété qu'il ne fallait surtout rien faire d'autre que faire confiance à la filière. Ce n'est pas que les professionnels soient indignes de confia...

Les catastrophes climatiques comme les incendies, les inondations, la sécheresse, sont amenées à se multiplier, et l'être humain ne s'en sortira pas seul. Nous avons besoin des autres espèces composant notre écosystème pour vivre. Nous devons cesser le massacre des animaux sauvages et domestiques. Nous devons coopérer avec eux.

Il vise à rétablir le texte dans sa version initiale, avant son détricotage par les députés du groupe de La République en marche, en commission des affaires économiques : il prévoit la création d'un fonds de soutien à la transition pour le bien-être animal, en vue d'accompagner tant les professionnels du cirque amenés à abandonner les spectacle...

Si nous ne sommes pas capables, à l'Assemblée nationale, de débloquer des fonds pour aider les éleveurs à revenir à des pratiques beaucoup plus humaines, nous n'aurons aucune crédibilité. Si nous voulons que ce texte ait une chance de produire des effets, nous devons donc rétablir un fonds, doté de moyens suffisants.

Il se fonde sur l'article 49 du règlement, relatif au bon déroulement de nos débats. Madame la présidente, vous avez laissé, sur les amendements identiques précédents, Mme Ménard parler beaucoup plus longtemps que deux minutes, alors que, quand je défendais mon amendement, à peine cette durée était-elle écoulée que vous m'avez interrompu.

Pas du tout. Je vous interroge pour vérifier que la règle est bien la même pour tout le monde : deux minutes de temps de parole.

Je parlais de situations comparables à l'élevage dont l'association L214 a révélé des images ce matin, à cette ferme – peut-on encore parler d'une ferme ? – , à cette usine où se trouvent 6 000 cochons et seulement trois salariés pour s'occuper d'eux.

Peut-on vraiment parler de lien entre ces trois salariés et leurs 6 000 cochons ? Peut-on réellement parler d'élevage ? Non. Il s'agit d'une industrie qui dénature le lien de l'homme avec la nature. Mes chers collègues, si vous êtes intellectuellement honnêtes, vous ne pouvez pas dire que ces personnes sont des éleveurs. Quand nous dénonçons l...