Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

30 interventions trouvées.

Nous sommes heureux de vous accueillir, madame la secrétaire d'État, après que Jean-Michel Blanquer a passé une partie de la matinée avec nous. À l'évidence, nous ne pensons pas de la même manière. À entendre les députés de la majorité et le ministre Blanquer ce matin, il y aurait urgence à ne rien faire. Il n'y aurait pas d'urgence à réformer...

Pour nous, députés, il y aurait surtout urgence à ne rien faire. Alors, comme je l'ai fait en commission, je veux présenter mes excuses. Pardon d'avoir eu, pendant quelques journées et quelques mois, la volonté d'exercer la mission de député. Pardon de ne pas avoir l'ambition d'être un petit chef de bureau, qui fait quelques comptes, ici ou l...

Pardon de vouloir fabriquer la loi, de souhaiter qu'elle règle véritablement les problèmes et de croire en elle.

Pardon de préférer être député que sous-préfet d'arrondissement, comme cela semble être votre ambition principale, chers collègues de la majorité.

Pardon, enfin, de me saisir d'un sujet essentiel pour nos concitoyens, ici, à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une niche parlementaire. Au fond, l'idée que vous vous faites de la niche parlementaire ressemble plus à des catacombes qu'à une volonté de faire émerger des sujets. Pour vous, il s'agit d'une petite distraction d'une journée. L...

Votre manque d'ambition doit rendre terriblement ennuyeux l'exercice quotidien de vos missions de député ! Sur le fond, l'humilité et la décence minimales poussent à dire que rien n'est réglé et que tout reste à faire. Évidemment que le nombre de prises en charge est plus élevé aujourd'hui qu'hier, puisque le nombre d'enfants en situation de h...

Elle aurait également mérité que le ministre de l'éducation nationale lise, ce matin, les quelques amendements déposés. L'un de mes amendements vise à remplacer le mot d'« aidant » par celui d'« accompagnant », et je ne comprends pas que vous puissiez encore utiliser cet argument. De la même manière, si vous aviez pris le temps de lire le texte...

Nous avons auditionné une vice-présidente et deux animatrices de la commission « Éducation et scolarité » du CNCPH, en votre présence, madame la députée Piron, qui nous ont dit que la formation actuelle était tout à fait insuffisante et n'était pas à la hauteur des missions confiées aux AVS et aux AESH.

Voilà pourquoi, nous proposons l'élaboration d'un nouveau dispositif de formation. Enfin, les problèmes de recrutement dans ces métiers, mesdames et messieurs les députés, ne proviennent pas du vivier, mais de la qualité de l'emploi. Si les personnes gagnent 850 euros par mois pour vingt heures de travail, on ne rendra jamais ces postes attrac...

… n'avait pas pu participer à une sortie scolaire au zoo. Au mois de juin 2018 – pas au Moyen-Âge ! – , un enfant âgé de dix ans souffrant d'un syndrome particulier, lequel l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant, est interdit de sortie scolaire. Enfin, je vous invite, chers collègues, à consulter le site internet de l'académie de Reims, l...

Enfin, j'évoquerai le décloisonnement. Les propos tenus à ce sujet présentent une incohérence. D'un côté, M. le ministre de l'éducation nationale a déclaré ce matin qu'il est essentiel de décloisonner les temps scolaires et de faire en sorte qu'un enfant en situation de handicap soit aussi bien accompagné en temps scolaire qu'en temps périscola...

Si des accompagnants veulent en bénéficier, il importe qu'ils disposent de ce moyen supplémentaire. Avant que nous en venions à l'examen de la motion de rejet préalable que vous lui opposerez, je tiens à rappeler que la présente proposition de loi comporte de véritables solutions. J'ai perçu dans vos propos, en commission comme ici-même, des é...

… qui posent problème non seulement à l'opposition – notamment aux membres du groupe Les Républicains – mais aussi et surtout aux accompagnants, aux familles et aux enfants, lesquels attendent bien plus de la représentation nationale.

Madame la présidente, monsieur le ministre de l'éducation nationale, monsieur le président de la commission, mesdames et messieurs les députés, ici, dans cet hémicycle, résonne souvent l'écho de nos batailles politiques. Ici, ces batailles sont parfois vives, brutales. Elles ne ménagent ni les députés, ni les ministres. Ici, à l'Assemblée natio...

Personne ne peut répondre que tout va bien. Car, mes chers collègues, ces chiffres abstraits ont des visages. Ces visages, ce sont autant de parcours de vie, de familles pour qui la promesse de l'école républicaine se résume aujourd'hui à une déception. La seule chose que nous leur devons, ce sont des réponses et des solutions. Notre propositi...

Elle est comme les députés que nous sommes : imparfaits. Mais elle est volontaire, comme les familles et les accompagnants qui se battent au quotidien pour être entendus ; volontaire comme le Gouvernement devrait l'être, comme les députés que nous sommes devraient tous l'être.

Cette proposition de loi peut être enrichie par les contributions de tous les groupes politiques de cette assemblée. En commission, le seul groupe politique qui n'ait pas pris la peine de déposer un seul amendement est celui de La République en marche.

J'ai été consterné par l'attitude de mépris, l'attitude expéditive, l'attitude clanique avec laquelle les députés de la majorité ont abordé ce sujet essentiel.

Comment peut-on être à ce point écrasé par une discipline politique pour ne vouloir voter ni pour une meilleure formation, ni pour une revalorisation de ces parcours, ni pour une réduction des délais MDPH ?

Monsieur le ministre, si de part et d'autre de l'hémicycle, vous entendez les mêmes mots, c'est peut-être parce que vous êtes le seul à ne pas voir le chemin immense qui reste à parcourir. C'est peut-être parce qu'une forme d'autosatisfaction a pris le dessus sur la volonté d'agir. Si ces mots sont les mêmes, c'est que nous mesurons sur le terr...