Les amendements de Anne-France Brunet pour ce dossier

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Comme cela a été dit précédemment, je crois sincèrement qu'avec cet article le Gouvernement se trompe de cible. L'écrasante majorité des familles qui recourent à l'IEF ne posent aucun problème. Si des dérives existent, il me semble que la loi actuelle permet de les traiter. L'enjeu, c'est d'abord d'appliquer pleinement la loi. Il faut veiller à...

Je ne peux l'envisager. Nous sommes plusieurs, issus de la majorité, à nous inquiéter de cette mesure, et les différentes auditions conduites par la commission spéciale nous donnent raison : l'IEF n'est pas le problème. S'il est légitime de lutter sévèrement contre les abus, il faut se garder de pénaliser l'ensemble des 62 000 enfants instruit...

Nous ne voulons pas légiférer à l'aveugle, sans données fiables sur un sujet aussi important. Lorsque l'on touche à une liberté constitutionnelle, en l'occurrence à la liberté d'enseignement, il me semble que le Parlement mérite d'être pleinement éclairé avant de voter. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. C'est pourquoi nous proposons un amendemen...

Cet amendement vise à assouplir le rattachement administratif des familles qui vont pratiquer l'instruction en famille – IEF – à un établissement scolaire. Il propose que ce rattachement puisse s'effectuer auprès d'un établissement public mais aussi privé, désigné par la famille sur proposition de l'autorité de l'État compétente en matière d'éd...

Avec cette cellule de prévention de l'évitement, nous sommes vraiment au coeur du problème : comment détecter de manière systématique les enfants « hors-radars ». Par cet amendement, je souhaite préciser les missions de ces cellules de prévention. Il me semble essentiel qu'elles puissent recourir au traitement automatisé de données à caractère...

Dans mes échanges en circonscription avec les différents acteurs, je me suis rendu compte que la communication de ces données entre les différents services n'était pas suffisamment fluide et que l'identification de ces enfants « hors radars » n'était pas du tout une évidence. Croiser ces données permettrait de les identifier. Je pense qu'il fau...

Nous proposons que, si les résultats du contrôle sont jugés satisfaisants, l'autorisation de recourir à l'instruction en famille puisse être accordée pour une durée supérieure à l'année scolaire. Ce nouveau régime d'autorisation vise à repérer les familles qui posent problème ; dès lors, il paraît préférable de se concentrer sur les familles qu...

Avec cet article, le Gouvernement se trompe de cible. Nous le savons : l'écrasante majorité des familles qui pratiquent l'IEF ne posent aucun problème. Si des dérives existent, la loi actuelle permet de les traiter. L'enjeu est, avant tout, d'appliquer pleinement la loi : premièrement, il faut veiller à ce que les contrôles de l'éducation natio...

Nous manquons malheureusement de chiffres permettant de prendre la juste mesure des phénomènes de radicalisation au sein de l'IEF.

Nous nous apprêtons donc à limiter de façon importante la liberté d'instruction, sans savoir si ce sera vraiment efficace. Je ne peux l'envisager. Nous sommes plusieurs, issus de la majorité, à nous inquiéter de cette mesure. Les différentes auditions conduites par la commission spéciale nous donnent raison : l'instruction en famille n'est pas ...

S'il est légitime de lutter sévèrement contre tous les abus, il faut se garder de pénaliser l'ensemble des 62 000 enfants instruits en famille.

Comme de nombreux collègues, nous avons parlé avec ces familles. Le recours à ce mode d'instruction traduit des réalités très diverses, et de nombreuses raisons justifient leur choix. Nous pouvons être fiers de l'école de la République, et nous devons, bien sûr, encourager les parents à y inscrire leurs enfants. Cependant, force est de constate...

Nous ne voulons pas légiférer à l'aveugle, sans données fiables sur un sujet aussi important. Lorsqu'il touche à une liberté constitutionnelle – la liberté d'enseignement – , le Parlement mérite d'être pleinement éclairé avant de voter. Ce n'est pas le cas aujourd'hui : aussi proposons-nous un amendement de suppression de l'article 21.