Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

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Que faites-vous de notre République ? Cette convocation, au lendemain des annonces du Président de la République, est la marque du mépris le plus absolu du monarque pour le Parlement et à l'endroit du peuple. Notre pays en est désormais réduit à se plier aux oukases d'un souverain trop content d'annoncer à ses 66 millions de sujets le sort qu...

Depuis un an, notre pays reste englué dans une crise sanitaire qui semble sans fin ; des territoires entiers sont abandonnés à leur sort, tels que l'outre-mer ou la Seine-Saint-Denis. Depuis un an, vous décidez seuls, sans jamais tenir compte des avis et des propositions de l'opposition. Tout au plus faites-vous mine de nous informer quand tout...

Depuis le début de la crise, le Président de la République, l'ensemble du Gouvernement et la majorité ne cessent de nous répéter, avec une arrogance désormais récurrente, qu'ils ont raison – toujours raison ! – et qu'ils prennent les meilleures décisions, tandis que s'accumulent les décès évitables. Nous sommes ici pour commenter les nouvelles ...

… mais à chaque effondrement de preuves, vous répondez par une salve de promesses. Il y a quarante-huit heures, ici même, M. le ministre des solidarités et de la santé, épaississant jour après jour le mensonge, osait affirmer que nos voisins ne faisaient pas mieux que nous. La vérité, c'est que la France se classe à la vingt-et-unième place en ...

Est-ce digne de la sixième puissance économique du monde ? Que nous propose le Président de la République pour faire face à ce désastre, à son propre échec ? La fermeture des crèches et des écoles pour trois semaines, et celle des collèges et des lycées pour un mois ; un effort de tous les soignants, alors que depuis un an, ils sont à bout de ...

… l'échec de votre stratégie vaccinale est patent. Alors que vous avez tout misé sur la vaccination pour faire reculer le virus, que dire des plus de 75 ans, qui ne peuvent obtenir un rendez-vous ? Que dire des commandes de vaccins non encore honorées ? Que dire de la farce des vaccinodromes, refusés, puis ouverts, puis fermés ? Que dire du ret...

Le constat, c'est que depuis un an, notre pays n'a pas accru ses capacités hospitalières de manière pérenne, notamment en lits de réanimation. Avant l'épidémie, 5 000 à 5 100 lits étaient ouverts en France, avec des taux d'occupation moyens oscillant entre 85 et 90 %. Au 19 mars, la direction générale de la santé en recensait 7 503, dont 86 % é...

… non pour satisfaire les besoins du MEDEF et transformer les établissements en garderies, mais parce que les enfants en avaient besoin. Mais il fallait, dans le même temps, faire tout le nécessaire pour empêcher leur fermeture. Avez-vous suffisamment protégé les enseignants ? Non !

Pire encore, monsieur le Premier ministre, vos annonces ne s'accompagnent d'aucune mesure garantissant que les choses sont désormais prises en main, et que nous reprendrons le contrôle sur la propagation de l'épidémie. Allez-vous profiter des fermetures d'écoles pour lancer un plan de recrutement exceptionnel, afin de réduire durablement les ef...

La procédure Parcoursup sera-t-elle suspendue, pour ne pas mettre en concurrence des bacheliers qui n'ont pas bénéficié des mêmes conditions d'étude ? Avez-vous annoncé que vous prépariez d'ores et déjà la rentrée de septembre ? Nous savons bien que non ! Avez-vous garanti que pendant la fermeture, les enseignants seraient vaccinés et équipés p...

Vous aviez l'obligation de vous soucier de leur sort, au même titre que de celui des enfants de soignants et de travailleurs de première ligne et des enfants handicapés. Les élèves décrocheurs, qui ne peuvent pas suivre les enseignements à distance depuis leur domicile, doivent aussi continuer à aller à l'école. Pourquoi, par exemple, ne pas de...

Il aurait aussi été de bonne politique de définir des règles nationales en matière d'enseignement à distance, pour éviter les inégalités entre les territoires et les établissements. Nous en sommes, finalement, au même point que l'an dernier à la même date.

Vous nous faites les mêmes promesses de sortie de crise, mais sans mesures concrètes pour en sortir effectivement. Les mesures annoncées hier soir, et confirmées aujourd'hui, sont la conséquence de votre improvisation et d'une conduite solitaire du pouvoir. Vous nous mettez, une fois encore, devant le fait accompli, c'est-à-dire devant des déci...

Nous aurions pu bâtir, collectivement, une sortie de crise à la hauteur, mais puisque vous voulez continuer à décider seul, nous vous laisserons seul pour plébisciter les décisions déjà prises.