Protection des mineurs victimes de violences sexuelles — Texte n° 3878

Amendement N° 131 (Irrecevable)

Publié le 15 février 2021 par : Mme Obono, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Texte de loi N° 3878

Après l'article 7

Dans un délai de 3 mois à compter de la promulgation de la présente loi, le gouvernement remet au Parlement un rapport concernant la mise en place d'une campagne massive de lutte contre les violences faites aux mineur·es à destination de tous les enfants scolarisé, adaptée à leur âge. Cette campagne pourra avoir pour effet de rappeler aux enfants la nécessaire intégritée qui est due à leur corps,

Exposé sommaire :

Le silence autour des violences sexuelles subies par des personnes mineures a un corollaire important : le fait que ces enfants ignorent, un temps, l'anormalité et la gravité de la situation qu'ils et elles sont en train de vivre.

Comme le souligne Muriel Salmona (https://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/doc_violences_sex/Prevention-des-violences-sexuelles-1-Comment-en-parler-aux-enfants.pdf ) "Il est important que les enfants soient avertis qu’il existe des personnes qui agressent sexuellement les enfants, et que le plus souvent ce sont des personnes connues, des proches, des membres de la famille, et non des inconnus dans la rue. Les avoir informés leur permettra d’anticiper des dangers, de réaliser qu’il se passe des choses anormales, d’arriver à les nommer et ainsi d’en parler plus facilement, cela augmentera leur chance d’être protégés et de ne pas rester à la merci de l’agresseur, et de possiblement protéger d’autres enfants. Mais nous l’avons vu ce n’est souvent pas suffisant, il faut en plus leur poser régulièrement des questions pour rechercher s’ils n’ont pas subi de violences ou n’en ont pas été témoin. Il faut leur demander si tout va bien, si personne ne leur fait du mal, et pas seulement si on a des doutes, ou s’il y a un changement de comportement chez l’enfant, il faut poser également la question de temps en temps. Faire le point avec son enfant. Il faut être dans le dépistage continuel."

C'est pour cette raison que nous demandons, par cet "amendement rapport", qu'une vaste campagne soit menée auprès des enfants sur le respect de l'intégrité du a leur corps.

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