Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

24 interventions trouvées.

Monsieur le président, mes chers collègues, madame la ministre, la lecture que nous faisons de ce PLFSS est bien différente de celle que vous avez faite tout à l'heure dans votre intervention liminaire. Mes collègues du groupe La France insoumise et moi-même, nous aimons la Sécurité sociale. Elle fait partie du patrimoine national : aussi faut...

Cela ne vous choque pas que des hôpitaux ferment un peu partout sur le territoire, limitant l'accès aux soins pour des pans entiers de la population. Cela ne vous choque pas que dans un pays qui a longtemps été la tête de pont du progrès social, le taux de mortalité infantile – le taux de mortalité infantile ! – soit désormais en hausse, avec ...

Eh bien sachez que, si vous n'y prenez garde, ce champagne aura demain un goût amer – si toutefois ce projet devait être définitivement adopté. Pour notre part, nous voterons contre !

Je fonde mon rappel au règlement sur l'article 58, alinéa 1. Monsieur Chenu a raison, pour le coup, mais il ne peut pas rester le seul à s'exprimer sur ce sujet. Je le dis avec d'autant plus de conviction qu'il m'arrive bien souvent de ne pas être d'accord avec Boris Vallaud. Franchement, monsieur Hammouche, maîtrisez-vous ! Votre intervention ...

Monsieur le président, cela fait plusieurs fois que nos collègues soit nous reprochent de leur faire perdre du temps, soit emploient le leur à flétrir un collègue. Monsieur Hammouche, je tiens à vous le dire les yeux dans les yeux : ce que dit le député Vallaud a bien plus d'intérêt que ce vous dites, vous, régulièrement. Tenez-le-vous pour dit...

Après le moment d'émotion partagée que nous avons vécu, nous voulons insister sur le fait qu'il ne s'agit pas, sur nos bancs ni, je crois, de manière générale, d'un refus de la vaccination.

Sortons de ce débat, bon sang ! Certains d'entre vous en appelaient à la raison. De grâce, ne caricaturons pas : il n'y a pas, d'un côté, ceux qui seraient favorables à la raison et, de l'autre, ceux qui soutiendraient l'obscurantisme. Ce n'est pas l'objet de la discussion et une telle interprétation serait insultante pour les uns et les autre...

Un débat approfondi doit avoir lieu sur ce qui constitue un vrai sujet d'inquiétude. Madame la ministre, vous avez affirmé à notre collègue Nicolas Dupont-Aignan qu'il était à la limite de la diffamation. Mais aujourd'hui, il existe un vrai problème concernant le lobby pharmaceutique, sur lequel il faudrait se pencher, en envisageant la créatio...

Face à certaines décisions, on est en effet en droit de s'interroger, surtout quand le débat continue parmi les médecins. Enfin, au risque d'être un peu polémique, je veux dénoncer un certain nombre de décisions qui participent aux difficultés qu'éprouvent beaucoup de citoyens à comprendre la politique qui est menée. La médecine du travail est...

… sans que vous ayez essayé d'accroître le nombre de contrôleurs du travail. La médecine scolaire est également dans une situation déplorable : on dénombre 1 médecin scolaire pour 12 000 enfants, alors qu'il en faudrait 1 pour 5 000, voire 1 pour 3 000 dans certains territoires, notamment dans le département de la Seine-Saint-Denis. Un étudia...

Vous seriez beaucoup plus convaincants si vous faisiez en sorte qu'il y ait, pour chaque salarié de ce pays, une visite médicale, pour chaque enfant, un médecin scolaire qui puisse l'entendre, pour chaque étudiant, un droit à la santé – la liste n'est pas limitative. Ces mesures montreraient que ce gouvernement prend véritablement en charge la ...

C'est être pour ou contre la vie ? Il ne faut tout de même pas exagérer ! Nous pourrions tout de même nous respecter les uns les autres dans ce débat !

Je dirai quelques mots en application de l'article 58-1, madame la présidente. Cela fait plusieurs fois que, quand notre collègue François Ruffin prend la parole, quoi qu'il dise, des pupitres claquent et des réflexions se font entendre. Tout cela est assez inconvenant. Il y a là une forme de délit de faciès,

sans doute parce que le député Ruffin pointe du doigt des contradictions, se montre assez têtu dans ses questions et en attend des réponses, ce qui est tout à son honneur. Il serait bon que ceux qui veulent le faire taire s'abstiennent. De toute façon, Ruffin est de ceux que l'on ne fait pas taire. Ces comportements, je le répète, sont assez in...

Nous sommes opposés à tous ces amendements, qui aggravent encore la situation. J'aimerais adresser un petit rappel sémantique tant au rapporteur ou au secrétaire d'État qu'à Mme Ménard – il est d'ailleurs intéressant d'observer la proximité des champs sémantiques auxquels ils ont recours. Quand on parle des cotisations sociales, peut-on au moi...

Que le MEDEF ne parle que de charges pour suggérer que ce ne serait qu'un poids mort, c'est une chose ; mais il est assez piquant qu'ici même des législateurs emploient ce vocabulaire ! Mme Ménard a même parlé de « matraquage », ce qui renvoie très clairement à un certain courant idéologique. On les appelle « cotisations » parce qu'elles ont u...

Les grandes entreprises ont largement capté les bénéfices du CICE, alors que, par leur structuration, leurs moyens et leur bonne santé financière, elles n'ont pas de réels besoins en matière de réduction du coût du travail. Selon un récent rapport du Sénat, les entreprises de taille intermédiaire – 22,8 % des créances – et les grandes entrepri...

Cessons donc le double discours : si vous vous battez pour les PME, réservez-leur les réformes. Les grandes, franchement, n'en ont pas besoin. Soyez cohérents, ciblez les petites.

Je reviendrai brièvement sur les propos précédents. La parole est libre. Le Parlement n'est pas une chambre d'enregistrement. Nous devons le répéter haut et fort, à un moment où souffle un vent d'antiparlementarisme. Cela a été dit à de nombreuses reprises, et nos chers collègues de la majorité ne devraient pas rester sourds à ces alertes. Nou...

Vous avez beau avoir changé de parti, le nouveau monde ressemble sacrément à l'ancien. Même si vous nous montrez du doigt, nous continuerons à défendre nos convictions. J'en viens à cet article 8, que nous ne voterons pas. Malgré le ton avec lequel je soulève la polémique, et pour lequel je vous présente mes excuses, je voudrais vous remercier...