Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Nous voici une nouvelle fois dans un grand moment de vérité politique – pour nous tous, et pour vous personnellement, monsieur le ministre. Quand on a l'honneur de diriger une nation comme notre grand pays, on ne doit pas juger quelqu'un sur ses paroles ou sur ses intentions, mais bien sur ses actes, et seulement ses actes. L'exercice est parfo...

Nous n'acceptons pas son caractère politiquement pervers ! Dites à nos concitoyens – je le dis notamment pour dénoncer l'article 2 – que vous rompez l'édifice de la justice et détruisez nos principes fondamentaux. Désormais, une mesure aussi grave que l'interdiction de manifester ne sera plus une décision de justice, rendue par un juge, mais u...

Il y va du droit de manifester, pour critiquer un gouvernement, pour exprimer des positions qu'un gouvernement n'accepte pas, pour réclamer des mesures qui vont dans le sens inverse de votre politique ! Lorsqu'on a la lourde responsabilité de gouverner un pays, on doit s'assurer que le droit de critiquer est garanti. Le droit de manifester peu...

Aujourd'hui, ces personnalités vous expliquent que cette proposition de loi intimide non pas le délinquant, mais le citoyen. Je félicite les nombreux députés – je ne les citerai pas – qui ont fait entendre plus que de l'émotion : une critique très rude, jugeant cette loi liberticide et inutile. Écoutez le Syndicat de la magistrature, qui dénonc...

Vous avez été élus au second tour des élections pour l'essentiel ; certains ont cru qu'en votant pour vous, ils défendraient les libertés fondamentales contre une certaine candidate, et vous faites aujourd'hui une sale besogne, inimaginable lors du second tour de l'élection présidentielle !

Votre bilan est terrible ! Par la loi pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif, vous vous êtes opposés au devoir de solidarité ! Par la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, vous avez gravé dans le droit commun des dispositions relevant de l'état d'urgence ! Par la loi relative à la lutte con...

Oui, scandaleux effectivement : 3 000 blessés, un décès, 396 personnes gravement blessées, 12 passants blessés, de même que 44 journalistes et 8 soigneurs. En cause : ces lanceurs de balles de défense, ces « flashballs », dont nous aurions dû discuter, non pas pour déshabiller nos forces de l'ordre face à ceux qui les agressent, mais pour, peut...

Voilà où nous en sommes. Cette loi est une loi scélérate ! J'adjure tous ceux qui ont fait entendre leur conscience dans la presse, au-delà de nos rangs, de se prononcer contre cette proposition de loi qui restreint le droit de manifester et de voter contre elle, comme le groupe La France insoumise !

Il ne s'agit pas, madame la rapporteure, d'une théorie du complot, mais d'une situation de fait qui ne vous a pas échappé : nombre de magistrats, pour ne pas dire la majorité, sont mobilisés contre l'absence de moyens qui dégrade la façon dont la justice est rendue. Il s'agit d'une évidence ; j'espère que vous l'avez constaté. Deuxièmement, nou...

Je présenterai l'amendement dans un instant, mais il se trouve que nous avons été mis en cause. Je n'ai pas l'intention de répondre, mais, s'il faut parler de répression, monsieur Habib, j'ai en tête un pays où elle est fréquente, même si on ne vous a jamais entendu la dénoncer. Quant à vous, monsieur Fauvergue, vous prétendez défendre la fonc...

M. Habib a jugé bon de parler d'un pays étranger, mais il est connu lui-même pour soutenir un pays et un gouvernement qui répriment durement, et il est souvent du côté de la répression.

Venons-en aux perquisitions, madame la rapporteure. Sans théorie du complot, il nous arrive parfois de lire la presse, ce qui est toujours éclairant. Des enregistrements ont révélé que certaines personnes avaient été prévenues des perquisitions qui interviendraient dans les locaux d'un parti politique. Aucun d'entre nous n'avait été informé de ...

Si le journal qui a publié ces informations développe la théorie du complot, je vous invite à porter plainte contre tous ces gens qui sous-entendent manifestement que des salariés de La République en marche sont prévenus des perquisitions… Peut-être cela n'est-il pas vrai, mais il y a là quelque chose d'inquiétant.

C'est du moins ce qui ressort des enregistrements. Oui, je parle de salariés de La République en marche. Ces enregistrements nous apprennent aussi que, selon le secrétaire général de votre mouvement, il y a encore dans vos locaux des armes sous scellé. Certaines choses semblent bizarres. Il y a bien deux poids, deux mesures, ce qui pose problèm...

Ce qui nous a choqués, monsieur le ministre, c'est qu'avant même votre interview sur RMC, M. Drouet s'était dit opposé à l'utilisation du mot « soulèvement », qu'il jugeait abusif, et ne cessait de répéter qu'il était pacifique.

De fait, il appelle à ne pas commettre de violences. Or, au cours de la matinale, vous avez opéré un raccourci entre la violence et le mot « soulèvement », qui appartient – je vous le signale – au vocabulaire politique.

Heureusement que vous n'étiez pas ministre de l'intérieur en 1968, car vous auriez coffré beaucoup de gens, y compris votre ami Cohn-Bendit, que vous auriez jeté en prison.

On doit avoir un peu de mémoire politique. La veille de votre intervention, M. Drouet a précisé qu'il appelait à la paix. Or vous avez sous-entendu qu'il cautionnait…