Les amendements de Agnès Thill pour ce dossier

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Je vous avoue que je suis également assez sidérée : j'aurais pensé qu'une telle loi ne poserait pas de problème. Il me semble que votre humanité s'exerce parfois à géométrie variable.

Lorsque cela vous arrange, il faut aider. En l'espèce, nous porterions de cinq à douze le nombre de jours de congé autorisés en cas de décès d'un enfant mineur, ce qui concernerait 4 000 familles par an. J'entends l'argument selon lequel ce n'est pas à l'entreprise de payer pour cela, mais, bon sang, l'État ne pouvait-il pas faire un geste ? No...

L'État ne pouvait-il donc pas aider ? L'État n'en a-t-il pas les moyens ? En plus, il faut songer à toutes ces entreprises où les RTT n'ont pas cours, aux enseignants qui n'en ont pas, à toutes les personnes qui n'y ont pas droit ! Et il y a tous ceux qui n'osent pas et n'oseront jamais demander un arrêt maladie à leur médecin. Il y a, madame ...

Et vous vous apprêtez à demander à des personnes qui viennent de perdre un enfant, qui sont à terre, qui sont désespérées, de s'humilier en plus à aller quémander un arrêt maladie à leur médecin ! C'est le grand qui doit fournir un effort en cas de problème, c'est lui qui doit aller vers le petit. C'est à celui qui est en bonne santé de dire :...