Que de prétention ! Faites donc montre d'un peu de modestie !
Ça ne nous rassure pas !
Tout à fait !
Il vise à clarifier la durée de validité des certificats de rétablissement. Initialement, elle était de six mois ; depuis février 2022, elle est de quatre mois. Je note que cette durée est de six mois pour le dispositif européen – même s'il ne faut pas être soumis à tout ce qui se fait au niveau européen. Nous proposons donc que les certificats de rétablissement aient dorénavant une durée de six mois, ce qui permettra d'avoir une position claire à ce sujet.
Les données scientifiques invitent à faire preuve d'une certaine souplesse. En même temps, il faut prendre en considération la vie quotidienne de nos concitoyens qui ont besoin d'avoir un peu plus de visibilité. Nous sommes là pour dire les choses. Vous ne pouvez pas uniquement vous retrancher derrière des arguments scientifiques ou soi-disant scientifiques, qui ont conduit à limiter le nombre de personnes pouvant assister à des funérailles à dix personnes, ou à empêcher les visites à nos anciens dans les EHPAD.
Ces questions sont également humaines, il faut les prendre en considération. Vous ne pouvez pas proposer une mesure à géométrie variable et dire que vous décidez en fonction de la conjoncture. Une visibilité est nécessaire, c'est pourquoi nous maintenons nos amendements.
Il vise à indiquer expressément à l'alinéa 1er de l'article 2 que « ces mesures ne s'appliquent pas aux personnes qui justifient d'une contre-indication médicale faisant obstacle à leur vaccination ». En effet, ces cas existent et doivent être prévus très clairement dans le texte.
L'article 1er ayant été adopté, cet amendement vise à demander au Gouvernement un rapport sur les dispositions prises pour améliorer la sécurité informatique et la protection des données personnelles sur la plateforme SI-DEP – système d'information national de dépistage. On sait qu'il y a eu des failles dans le système : 700 000 résultats de tests covid-19 comprenant les données personnelles des patients ont été exposés en raison d'une base de données qui n'était pas sécurisée, et aucune sanction n'a été prise.
Je m'associe aux propos de Vincent Descoeur : ces amendements visent effectivement à revenir sur un dispositif injuste. Je voudrais également saluer mes collègues pour leur travail au cours des années précédentes, alors qu'à plusieurs reprises, ils ont pris l'initiative de tenter de faire évoluer les choses ; je pense notamment à Aurélien Pradié et à Stéphane Viry. Je souhaite, moi aussi, que nous nous retrouvions sur ce point, tous bancs confondus. Cela dit, l'unanimité cache parfois des différences et il me semble nécessaire de préciser le sens de cet amendement pour le groupe Les Républicains. Nous ne le présentons pas pour aller dans le sens d'une ...
Et la dette ?
On se souvient de ce qui s'est passé au Stade de France !
Méfiez-vous ! Attendez, vous allez voir. Chassez le naturel…
Ça aura duré quinze secondes !
Et après, il va dire que ça n'avance pas assez vite !
Quelle vision !
Comme le disait notre collègue Le Fur, ne soyons pas naïfs : nous avons affaire à des stratégies organisées de combat, de luttes qui peuvent être intellectuelles, mais qui peuvent aussi prendre la forme d'intimidations physiques et aller jusqu'au délit. J'en veux pour preuve l'incendie qui avait ravagé l'abattoir de Haut-Valromey, dans l'Ain. L'enquête n'est pas terminée mais nous savons que des idéologues radicaux étaient à la manœuvre.
Mais nous devenons complices quand des avantages fiscaux financent des mesures qui vont à l'encontre des modèles économiques et sociaux que nous défendons. Oui, nous voulons soutenir les éleveurs face aux écologistes radicaux qui souhaitent interdire l'élevage et la consommation de viande. C'est un choix de civilisation que nous assumons. Certains défendent leurs choix par la violence, par des agressions, par des intrusions voire par des incendies dans les abattoirs.
On peut aussi assumer ses choix de manière pacifique, en refusant les idéologies radicales, la société envoyant ce message aux éleveurs : nous sommes à vos côtés pour que vous continuiez vos activités en les améliorant et en étant soucieux du bien-être animal. Cet amendement traduit un choix de civilisation.
Allez voir les abattoirs qui font bien leur travail ! Certains sont exemplaires !
Mais non, ces images sont partiales !
Vous êtes complice !
Vous êtes leur complice !
Il faut du courage politique, ce que vous n'avez pas !
Ces militants sont plus malins que vous ! Vous êtes leurs complices !
En l'occurrence, il y a de la marge !
Il ne s'agit pas seulement de ne pas être naïfs, il ne faut pas non plus être complices. Il faut bien sûr être respectueux des libertés, notamment de la liberté d'association.
Ce n'est pas l'association qui est condamnée, ce sont les adhérents qui s'en réclament !
Il ne suffit pas d'applaudir, il faut des actes !
On peut l'écrire !
Ce n'est pas la pratique !
Pas dans la pratique !
Très bien !
Il repose sur le même fondement. Certes, le règlement offre cette possibilité. Bien sûr, les groupes font des choix…
Demandez la parole, si vous souhaitez intervenir ! On a toute la journée pour s'exprimer ! Votre groupe a effectué des choix en interne : il a préféré la fuite en avant, la surenchère sociétale, aux mesures visant à lutter contre les problèmes sociaux.
Selon moi, qu'on soit pour ou contre, la question de la hausse du Smic à 1 600 euros aurait mérité un débat, et nous en avions l'occasion.
Je m'étonne également de cette décision par égard pour nos collègues qui ont travaillé sur les textes retirés de l'ordre du jour.
Ils ont appris hier soir, au tout dernier moment, que les interventions et les amendements qu'ils avaient préparés sont annulés, d'un coup de baguette magique. Je regrette les choix qui ont présidé à l'organisation de notre séance.
…et la protection de la vie à naître.
Des femmes, si vous voulez ,
Vous aurez remarqué que la rédaction que nous vous proposons est assez light : on ne mentionne pas la protection de l'enfant à naître. Car la question du statut de l'embryon se pose depuis des siècles et continuera à se poser. En tout cas, il y a une vie à naître, qu'il faut protéger au nom de l'éthique de la vulnérabilité.