Là est la différence entre vous et nous. M. le ministre vous l'a encore rappelé cet après-midi, mais à force de hurler, je comprends que vous ne l'ayez pas entendu. Oui, le nombre d'embauches augmente ; non, ce ne sont pas des embauches précaires…
…puisque 52 % d'entre elles sont des CDI, soit un niveau historiquement élevé. Continuez à hurler pour vous ; nous agissons pour eux.
Vous n'avez pas écouté !
Je m'étonne de vous entendre dire qu'il s'agit de nous « combattre ». Nous combattre, mais pourquoi ? Parce que nous permettons à un célibataire au SMIC de gagner 1 538 euros par mois grâce à la revalorisation de la prime d'activité ?
Parce que nous permettons à chacun dans ce pays de vivre dignement grâce au fruit de son travail ?
Oui, le plein emploi est la solution, et nous l'avons rendu possible ! Cela peut vous déplaire, mais la réalité est bien visible. Vous parlez pour les travailleurs au SMIC ; nous agissons pour eux.
Mais quel rapport ?
Chassez le naturel, il revient au galop ! Pendant des semaines, des mois, vous avez voulu nous faire oublier qui vous étiez réellement.
Mais vos beaux mots et vos cravates ne nous ont jamais trompés : vous étiez, vous êtes et vous resterez un mouvement d'extrême droite, cet amendement le prouve à nouveau !
Vous brandissez la préférence nationale, bannissant toutes celles et ceux qui ne vous ressemblent pas !
Votre préférence nationale est notre honte républicaine, entendez-le !
Vous dites vouloir protéger la Constitution par vos amendements, mais vous la détricotez. Vous dites défendre les valeurs de la France, mais vous voulez, par cet amendement, légaliser la discrimination !
Entendez bien : cinquante ans après, vos cravates ne cacheront jamais votre flamme ! Jamais !
Madame Le Pen, vous voulez établir un bilan. Je vous propose de nous y employer, calmement. Deux données peuvent y contribuer : 1,3 million d'emplois ont été créés au cours des cinq dernières années ;…
…pour la troisième année consécutive, la France est le pays le plus attractif d'Europe dans le domaine économique.
Quand je vous écoute, les uns et les autres, je me dis que vous nourrissez la commune ambition du désordre : désordre dans le fonctionnement des institutions, dans la démocratie, dans l'économie enfin.
Nous savons que 100 % des Français veulent vivre épanouis en France. Pour cela, il leur faut un travail. Redistribuer c'est bien, mais c'est impossible si on ne crée rien.
Grâce à notre majorité, nous pouvons travailler à augmenter les salaires : sans nous, la question serait de savoir comment trouver des salaires. Merci à cette majorité pour l'action qu'elle a menée. Ne changeons pas une équipe qui gagne !
Mes chers collègues socialistes, vous avez la passion de l'égalité, mais c'est une égalité à géométrie variable. Quand M. Fabius proposait d'exclure les œuvres d'art du calcul de l'ISF, vous ne criiez pas, vous applaudissiez, et vous applaudissiez des deux mains.
Chers collègues, vous ne demandez pas le rejet préalable pour vous opposer ; vous le demandez pour exister.
Le jeu démocratique a des règles qui permettent de s'opposer en proposant, mais on ne fait pas obstruction en optant pour l'abandon.
Là est bien le problème : vous êtes en train d'abandonner, vous soutenez une motion d'abandon, vous abandonnez le travail que nous avons fait ensemble en commission des affaires sociales. En commission, vous avez voté pour un certain nombre de nos amendements, et nous avons voté pour un certain nombre des vôtres.
Soyons très clairs : vous préférez parader à l'extérieur, mais nous, nous vous demandons de travailler ici.
En agissant comme vous le faites, vous n'avez de gauche que votre place dans l'hémicycle.
Vous essayez de nous faire croire que nous sommes incapables de travailler ensemble : c'est faux ! Vous vous mentez à vous-mêmes, vous vous racontez une fable. Vous voulez faire adopter une motion de rejet, alors assumez hors de cet hémicycle que vous souhaitez rejeter l'accès gratuit à la contraception d'urgence, rejeter l'accès aux soins dans les déserts médicaux, rejeter l'augmentation du complément de libre choix de mode de garde pour les parents isolés.
Il a été élu !
Comprenez-vous la différence entre admis et admissibles ?
Madame Garrido, je suis assez étonnée par votre question mais je vais y répondre. Vous voulez mettre des actes à place des mots ; quant à moi, je vais mettre des mots sur votre proposition : ce que vous voulez, c'est une justice au rabais.
Oui, nous devons revaloriser l'ensemble des professions de la justice, mais nous devons les tirer vers le haut, et non vers le bas ! Vous voulez des actes ? Je vais vous les rappeler, encore une fois. Pendant les cinq dernières années, le budget de la justice a augmenté de plus de 40 %. Nous devons aller vers une justice moderne, en lien avec notre temps.
C'est ce que nous avons fait l'année dernière grâce à la loi d'Éric Dupond-Moretti pour la confiance dans l'institution judiciaire : c'est la fin du rappel à la loi et des crédits automatiques de réduction de peine. Vous dites proposer un amendement de repli, madame Garrido, mais il s'agit en réalité d'un amendement d'abandon de notre justice.
Quant à nous, nous continuons à soutenir la justice et c'est pour cela que nous voterons contre votre amendement.
Je présente cet amendement au nom de mes collègues Metzdorf et Dunoyer, députés de la Nouvelle-Calédonie. Il faut favoriser l'accès à la culture et le développement des pratiques artistiques pour les jeunes. Tel est le sens du pass culture, lancé par le président Emmanuel Macron. Notez que 1,2 million de jeunes en ont déjà profité ; plus de 17 000 lieux culturels sont référencés, dont plus de 3 000 libraires indépendants. À ces chiffres, nous aurions aimé ajouter ceux de la Nouvelle-Calédonie. Or nous ne le pouvons pas, car le territoire ne bénéficie pas encore de ce dispositif cher à la majorité comme au Président de la République. Vous nous ...
Vous savez que nous parlons d'agriculture ?
Quelle honte !
Il est lâche de ne pas être là !
La responsabilité, ils n'en veulent pas !
Ce sont des acteurs !
Votre collègue vient de le faire !
Et vous, vous la tendez en face !
Ne cherchez plus !
Vous parlez de vous-même ?
Or c'est faux !
Oui, toutes les oppositions !
Et vous souriez !