Chassaigne est d'accord !
Ayez du courage à gauche !
Les vôtres aussi !
Et vous ! Le pire score de l'union de la gauche !
Ça suffit ! Arrête ton cirque !
Tu n'as pas honte ?
C'est vous qui le faites ! Et vous seulement !
Ils ont été élus par le RN !
Arrête tes fantasmes !
On a dédoublé les classes en réseau d'éducation prioritaire !
Mais ce sont des enfants !
Pourtant, vous avez topé !
C'est hallucinant !
Non, nous n'étions pas en minorité, preuve en est que nous avons fait adopter le texte !
Mais quelle honte ! Mensonges et balivernes !
C'est du droit !
Ce n'est pas ce que nous faisons !
Il me semble que Raphaël Schellenberger a bien résumé les enjeux du texte.
J'avoue ma terrible déception :
comme l'a souligné M. Schellenberger, vous décidez, pour faire un coup politique, de bafouer l'accord que nous avions trouvé en commission. Pour une première, c'est dommage.
Quelle arrogance…
C'est votre boulot d'appliquer la Constitution, vous avez été élu pour ça !
Je crois que l'arrogance est un effet miroir.
Il a raison !
C'est l'outil qui permet de constater que les courbes repartent à la hausse ou atteignent un plateau.
Cela tombe bien, ce sont les outils que nous avons mis en place !
Les extrêmes se rejoignent !
Par ailleurs, il faudrait que les tests soient gratuits. Je l'entends sans cesse, à l'extrême droite comme à l'extrême gauche.
Exactement, respectons la démocratie !
Eh bien voilà : hexagonal ! …« de la Corse ou de l'une des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution »… Toutes les collectivités souveraines de notre nation sont donc concernées. Mais non ! Ce sont les territoires d'outre-mer !
Ils ont inventé des frontières !
Pourquoi sommes-nous réunis aujourd'hui ? Parce que, durant la précédente législature, nous avons voté plusieurs dispositifs d'urgence sanitaire, qui prendront fin le 31 juillet 2022, car nous avions, de façon consensuelle,…
…à l'issue de longues discussions, estimé que cette date était la plus appropriée. Si, désormais, l'urgence sanitaire est moindre, nous faisons néanmoins face à un rebond épidémique. Nous devons donc pouvoir continuer d'utiliser deux outils. Ces deux outils,…
…admettez-le, ne sont certainement pas les plus contraignants que nous ayons déployés durant la crise épidémique.
Les Français doivent savoir que, dans le cadre des travaux de la commission des lois, nous avons travaillé et sommes parvenus à trouver un accord accepté par les dix groupes de l'Assemblée.
Cet accord prévoyait tout simplement un nouveau vote avant le 31 juillet. Aujourd'hui, vous le bafouez. Je le regrette, car nous avions pour la première fois travaillé ensemble et décidé collectivement de nous arrêter sur cette date. Quel dommage ! Quelle image donnez-vous aux Français qui nous écoutent et espèrent que nous puissions travailler ensemble !
Par le président de la commission des finances !
Vous en conviendrez tous, l'article 1er prévoit un dispositif qui nous a beaucoup servis ainsi qu'aux Français, notamment pour protéger leur santé pendant la crise sanitaire. Le ministre de la santé et de la prévention l'a qualifié de « thermomètre ».
Il permet donc de piloter la politique de santé publique relative au covid. Je rejoins en partie Aurélien Pradié : nous devons trouver la juste mesure de cet outil. La solution – ou la tentation – pourrait être de l'inscrire dans le droit de manière pérenne et de ne plus revenir régulièrement dans le Parlement pour en parler ; ce serait une erreur. Le fait d'inscrire une date d'expiration trop proche en serait une autre. Chaque fois, nous constatons que nous ne débattons pas sereinement : nous devons aller vite parce qu'une échéance arrive. La prochaine interviendra le 31 juillet. En commission, nous avons travaillé,…
Nous nous sommes mis d'accord. Ce n'est pas inédit, mais cela a revêtu un caractère un peu spectaculaire car c'est le début de la législature et qu'on nous avait promis de très fortes oppositions. Je salue le travail et la volonté de chaque groupe de trouver un accord. Nous l'avons trouvé. Nous avons considéré que la prorogation du dispositif jusqu'au 31 janvier représentait un délai raisonnable.
Certains souhaitaient que le dispositif soit prorogé jusqu'au 31 décembre. Cette date est moins adaptée car, les anciens le savent, le calendrier subit une embolie rapide à cause de l'examen du budget. Je le redis : nous avions trouvé un accord. Il est dommage qu'il soit remis en cause en raison des débats d'hier. Nous devons continuer à avancer. Avec l'article 1er , nous avons trouvé un bon équilibre.
Madame Garrido, je sais que nous ne devons pas nous interpeller, mais comme c'est vous qui en avez parlé, j'affirme que le texte est juridiquement clair. Hier, lors de la discussion générale, vous avez dit qu'il fallait que le terme « frontière » soit inscrit dans le texte. Vous cherchez donc, vous le comprendrez, à créer des frontières entre les territoires hexagonaux et ceux d'outre-mer.
Or je suis désolé, mais il n'y a pas de frontière entre les outre-mer et l'Hexagone : ils forment le territoire de la République.
Calmez-vous ! Dans quels cas paie-t-on son test aujourd'hui ? Vous êtes mineur, vous êtes vacciné, vous arrivez de l'extérieur de l'Hexagone, vous êtes cas contact, vous ne payez pas votre test ; les cas dans lesquels vous devez le payer sont donc très peu nombreux. On sait qu'avec la fin de la gratuité, la vaccination a fait un véritable bond. Le coût des tests ne semble pas être un problème en France, puisque, la plupart du temps, ils sont gratuits. Arrêtez donc avec cette question ! Le groupe Démocrate votera donc l'article 2, que nous jugeons raisonnable et qui permet de conserver jusqu'au 31 janvier 2023, comme nous nous en sommes mis d'accord, les mesures ...