Interventions sur "repas"

67 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

Trois euros trente : c'est actuellement le tarif social d'un repas au restaurant universitaire. Ce tarif, qui avait augmenté de 7 % en seulement deux ans, durant le quinquennat Hollande – faites ce que je dis, non ce que je fais – est gelé depuis la dernière législature, grâce au soutien de l'État et à un gros travail des Crous pour faire face à l'inflation des denrées alimentaires et pour respecter les objectifs de la loi Egalim – loi du 30 octobre 2018 pour l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

…est-ce une utilisation judicieuse de l'argent public que de lui faire bénéficier d'un repas à 1 euro, de lui accorder 7 ou 8 euros de subvention pour ses repas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

...us les secteurs pourvoyeurs de jobs étudiants ont fait l'objet de fermetures administratives, privant durablement un pan entier de la jeunesse de sources complémentaires de revenus. Les étudiants sont actuellement confrontés à une inflation terrible, qui les fragilise encore davantage, au point que 56 % d'entre eux affirment ne pas manger à leur faim. En 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas dans la journée pour des raisons financières. Lorsque j'étais étudiant, au début des années 2000, nous connaissions certes des difficultés, principalement liées au logement, mais jamais nous n'aurions imaginé qu'un jour en France, la majorité des étudiants ne pourraient plus manger à leur faim. À propos de logement, je rappelle qu'Emmanuel Macron a fait diminuer le montant des APL touchées par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Oui, si la possibilité d'inscrire dans la loi une tarification sociale des repas constitue un rendez-vous historique, je ne suis pas favorable à ce que l'on y précise le coût du repas lui-même. Que représentera 1 euro dans cinq, dix ou quinze ans ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Réfléchissez bien ! Si vous refusez ces repas à 1 euro, les files dans les distributions alimentaires continueront. N'est-il pas déplorable qu'au XXIe siècle, en 2023, des étudiants doivent faire la queue pour récupérer quelques fruits et légumes afin de pouvoir manger dans leur petite chambre ? Les repas à 1 euro, c'est tout ce qu'on vous demande !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudiants ont reno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'amendement n° 11 rétablit la proposition de loi dans sa rédaction initiale, avec un repas à 1 euro pour tous. Est-ce juste ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Vous dites des bêtises ! Un étudiant qui a les moyens n'ira pas au Crous car il sait qu'il peut manger des repas de meilleure qualité ailleurs. Votre argument est donc fallacieux ! Si des étudiants ont besoin de manger, ils n'iront plus à la banque alimentaire. Vos prétextes n'ont aucun sens. Nous voterons pour l'amendement de la rapporteure et appelons tous les députés qui sont confrontés à des étudiants en difficulté à voter pour, en leur âme et conscience.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Notre amendement vise à diminuer de 1 euro le prix du repas pris au Crous pour tous les étudiants, en maintenant le tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et non-boursiers en situation de précarité extrême. Sur l'année universitaire, cela constituerait une économie non négligeable pour les étudiants. Comment prétendre être l'une des plus grandes puissances mondiales si nous ne donnons pas les moyens à nos enfants d'étudier correctement, sans le stre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

C'est vraiment une discussion à fronts renversés ! La ministre et notre groupe essaient de vous l'expliquer sans succès : en quelques jours, vous avez diminué la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités les plus aisés – vous, la gauche ! – et prévoyez, désormais, les repas à 1 euro pour tous les étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Il vise en effet à nous assurer que chaque étudiant prenne connaissance du dispositif qui serait pérennisé si la proposition de loi était votée dans le texte de la commission : les étudiants non-boursiers qui rencontrent d'importantes difficultés financières pourraient bénéficier de deux repas par jour à 1 euro dans les restaurants universitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

Le groupe Horizons et apparentés soutient le maintien du dispositif d'offre de repas à 1 euro pour les étudiants boursiers en situation précaire, grâce à son inscription dans la loi. Le présent amendement vise à établir une obligation d'information, lors de l'inscription de l'étudiant au Crous, afin de réduire au maximum le taux de non-recours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Je suis évidemment favorable à l'information des étudiants concernant leurs droits. Mon amendement est tombé, mais je voudrais évoquer le sujet qu'il concernait. J'aurais aimé que les étudiants, qui représentent 90 % de chaque génération, soient informés du coût réel d'un repas. Lorsqu'un repas coûte 9 euros, le prix des matières, produites par les agriculteurs, revient à 2 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Il s'agit de soutenir les producteurs. En outre, les collectivités versent une participation importante. Il est impératif que dans tous les restaurants universitaires et dans tous les établissements conventionnés, le coût réel du repas soit indiqué aux étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il vise à garantir que les repas à 1 euro servis dans les Crous seront sains et respectueux de l'environnement. Je sais que cette exigence est déjà prévue par la loi Egalim, promulguée en 2018.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...e l'État à supporter le coût de la mesure. Je ne sais pas quel est le coût réel du dispositif : l'information est insuffisante. Dans quelques instants, nous voterons. L'autre côté de l'hémicycle ou le Gouvernement peuvent peut-être nous éclairer sur ce point, afin de nous convaincre. Si la prise en charge du coût de la mesure n'est pas assurée, que se passera-t-il dans les Crous ? La qualité des repas se dégradera progressivement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Il est important de soutenir les étudiants, trop souvent en situation de précarité, en leur proposant des repas à 1 ou 2 euros. Il est également de notre responsabilité de garantir des repas de qualité à tous les étudiants. Tel est l'objectif de cet amendement. Nous pouvons y parvenir grâce aux produits bio et aux circuits courts, que le Rassemblement national promeut depuis bien longtemps, tout comme le localisme. Nous avons d'ailleurs déposé, au mois de mai dernier, une proposition de loi visant à favori...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

... réduire l'empreinte carbone tout en limitant le nombre d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, permettant ainsi d'assurer un revenu décent aux agriculteurs. Privilégier les circuits courts, c'est réduire l'énergie dépensée pour les transports des denrées et la pollution, tout en proposant des produits plus frais. Il en est de notre responsabilité de proposer aux étudiants des repas bon marché, et de notre devoir de ne pas en sacrifier la qualité. Dans cette perspective, l'amendement n° 9 propose qu'au plus tard le 1er septembre 2026, les repas servis dans les restaurants collectifs soient composés d'au moins 80 % de produits correspondant aux exigences des circuits courts et de 50 % de produits détenteurs de la certification bio.