Interventions sur "nation"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

C'est ce choix de l'équilibre et de la troisième voie que doit faire la France pour retrouver sa place dans le concert des nations. La politique de sanctions sur les produits énergétiques n'a pas produit les fruits attendus. La Russie n'a pas renoncé et ses exportations de combustibles fossiles lui ont rapporté 158 milliards d'euros lors des premiers mois de la guerre. L'ensemble des puissances asiatiques, sud-américaines et africaines continuent de commercer de façon habituelle avec elle et, pire encore, nous sommes final...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Si nous nous retrouvons coincés aujourd'hui, c'est par votre faute, et si la France connaît demain un black-out et un effondrement industriel, vous en serez les premiers responsables. Croyez bien que nous, au Rassemblement national, nous saurons le dire aux Français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Quant à l'extrême centre, représenté ici par la non-majorité présidentielle, les Français se rappelleront que vous avez foncé tête baissée et appliqué une politique internationale de sanctions sur l'énergie aussi inutile que contraire à nos intérêts nationaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...ettons sans arrêt en avant, et qui prennent aujourd'hui le visage de ceux qui sont tués là-bas, à l'est de l'Ukraine. Tout, dans les mots et dans la rhétorique de Vladimir Poutine, nous renvoie aux années trente. Écoutez-le : il parle d'une Europe « dégénérée », fustige les homosexuels, nous accuse d'être « russophobes » et « colonialistes » ; il dénonce notre « satanisme » et flatte le pire des nationalismes. Son invasion de l'Ukraine nous rappelle l'annexion des Sudètes et de l'Autriche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...n-guerre face à l'Allemagne nazie ! Décidément, ils n'apprendront rien. Par antiaméricanisme, ils sont prêts à tout : aux lâchetés, aux petitesses, aux abandons, au déshonneur. Soljénitsyne disait : « Dans la vie de chaque homme, il y a un événement qui le détermine tout entier, qui détermine aussi bien son destin que ses convictions et ses passions. » C'est la même chose pour les pays, pour les nations. Serons-nous à la hauteur de l'enjeu ? Sommes-nous capables des audaces, mais aussi des sacrifices que la situation exige ? Aujourd'hui, nous contribuons à aider militairement l'Ukraine, et nous avons raison. Le faisons-nous suffisamment ? Fournissons-nous tout le matériel nécessaire à l'heure où, sur le front, le rapport de forces semble s'inverser ? Je l'espère. N'oublions jamais les exaction...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Ghomi :

...é, madame la ministre, « toutes les compétences de l'État français sont mobilisées » pour l'Ukraine, et ce « dans la durée, y compris dans la phase de reconstruction ». Sans m'appesantir sur la genèse du conflit ou sur ses derniers soubresauts, je tiens tout de même à marquer à nouveau notre opposition totale aux référendums fantoches organisés par Moscou et à l'annexion, contraire au droit international, des territoires ukrainiens occupés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Ghomi :

...ublique et notre majorité manifestent leur ambition d'agir en faveur de la sécurisation de la production, notamment électrique, de la neutralité carbone et de la sobriété. Cette ambition s'incarne dans le projet de loi de finances pour 2023, qui contient des mesures pour aider les Français à rénover leur logement et à acheter des véhicules propres, et qui prévoit aussi l'accélération de la décarbonation de notre mix énergétique en soutenant les deux piliers que sont les énergies renouvelables et le nucléaire. Nous agissons pour protéger les Français et défendre notre souveraineté énergétique, mais aussi alimentaire. Si notre pays peut se targuer d'avoir de solides ressources alimentaires, qui le placent au septième rang des exportateurs mondiaux, d'autres se voient profondément déstabilisés par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

Nous sommes réunis aujourd'hui pour débattre du soutien à l'Ukraine. Mais à travers l'Ukraine, c'est de la France que nous parlons : de son rôle dans le monde, de sa mission et de son intérêt national. Nous soutenons l'Ukraine, parce que la France est toujours grande quand elle est avec les nations qui luttent pour leur liberté. Le jeune capitaine de Gaulle le savait quand il combattait en 1920 aux côtés des troupes de Pilsudski pour l'indépendance de la Pologne face à l'URSS ; le général de Gaulle aussi qui, comme François Mitterrand, était avec nos alliés dans les grandes crises de Cuba o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

On constate des pénuries généralisées d'approvisionnement et l'effondrement de nombreuses productions industrielles. Le départ des entreprises internationales a entraîné des faillites en cascade parmi les entreprises russes. Le PIB russe a reculé de 6 %. Le mythe d'une économie russe résiliente s'est évanoui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Ensuite, nous ne devons pas confondre les causes et les conséquences. Qui peut encore défendre l'idée que l'invasion de l'Ukraine par la Russie ne justifie aucune sanction, aussi éprouvantes que puissent être les sanctions pour nos populations ? En envahissant l'Ukraine, en y poursuivant sa guerre cruelle, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, met en cause les principes les plus fondamentaux de l'ordre international, viole la Charte des Nations unies et, de ce fait, méconnaît totalement sa responsabilité historique. Elle nourrit la logique de conflictualité et de confrontation, accentue la fragmentation du monde et aggrave partout la menace contre la paix. Il n'y a pas de paix sans justice. Le chef de l'État français l'a rapp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

 « Et maintenant, messieurs, pourquoi avons-nous réussi à arrêter la guerre, au moment même où elle semblait prête à se déchaîner ? […] Parce que nous avons négocié comme des hommes pour lesquels la négociation n'était pas seulement une phase inévitable de ce grand drame international, mais le véritable chemin de la paix ». Il y a quatre-vingt-quatre ans, en 1938, à cette place, dans cette assemblée, Édouard Daladier prononçait ces mots qui résonnent tragiquement dans l'histoire. Il rentrait de Munich où, en guise de négociation, il avait avalisé le découpage de la Tchécoslovaquie. Il pensait avoir sauvé la paix et l'honneur, mais bientôt l'Europe allait de nouveau s'effondr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

Elle est grande aujourd'hui. Résister à Poutine, ce n'est pas seulement repousser l'armée russe, c'est aussi protéger l'Europe. C'est permettre aux Ukrainiens réfugiés sur les sols européens – sur le nôtre en particulier – de garder leur dignité et l'espoir de retrouver un jour leur foyer. Il nous appartient donc désormais à nous, membres de la représentation nationale, d'être à la hauteur du peuple français. Personne ici ne se fait d'illusion sur les desseins de Vladimir Poutine, sur ses ambitions folles de construire une Grande Russie ni sur sa volonté de détruire l'Occident, ce que nous incarnons et les valeurs humanistes des Lumières que nous défendons. Face à ce péril, il n'y a qu'une seule chose à faire : faire bloc – pour l'Ukraine, pour la France, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Ce débat relatif aux conséquences pour la France de la guerre en Ukraine est l'occasion de nous interroger sur notre débat démocratique. Comme nombre de Français, je m'interroge depuis longtemps sur ces femmes et ces hommes politiques, dont certains siègent parmi nous, qui se disent patriotes et défenseurs de l'indépendance nationale alors qu'ils prêchent depuis des années un catéchisme étranger conçu au Kremlin et déclarent sans aucune retenue leur admiration pour un chef d'État étranger, Vladimir Poutine, dirigeant d'un régime autoritaire, belliciste et antieuropéen, dirigeant qui souhaite affaiblir nos démocraties par la force et la subversion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

…à remettre en cause les positions du chef de l'État français et à critiquer les décisions du Conseil européen tout en se montrant toujours si clément, si compréhensif, si bienveillant avec Moscou ? Même si nous le savons tous, il faut le redire : un parti politique – le Front national, devenu Rassemblement national – et ses deux présidents successifs, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen, ont été pendant des années les promoteurs du régime russe en France. Qui se pavanait à Moscou dans les années 1990 et 2000 avec des leaders nationalistes russes proches du Kremlin ? M. Le Pen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Qui a écrit dans son livre en 2012 : « […] notre intérêt national est de renouer l'alliance traditionnelle avec la Russie pour contrebalancer l'impérialisme exacerbé d'une Amérique […] cherchant à obtenir l'endiguement de cette puissance renaissante » que serait la Russie ? Mme Le Pen. Et puisque Mme Ménard a fait référence tout à l'heure aux années 1930, je me demande d'ailleurs, quant à moi, de quelle « alliance traditionnelle avec la Russie » il est questi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

…il pourra essayer de faire oublier ses turpitudes, mais nous serons toujours là pour rappeler sa si longue et aveugle soumission à la Russie poutinienne. Nous ne laisserons pas le président intérimaire du Rassemblement national proférer des menaces publiques contre les personnes qui oseraient rappeler ses années de collaboration idéologique avec la Russie, si largement documentées par la presse et les journalistes français. Ce qui se joue en Ukraine est bien trop grave pour l'avenir du continent européen pour que nous nous taisions.