Les amendements de Sandra Regol pour ce dossier
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Je ne chanterai pas du Dalida, mais pour réveiller l'auditoire, je citerai au moins Trenet. « Que reste-t-il de nos amours ? », chantait-il il y a bien longtemps.
Comme tant d'autres, trop d'autres, il a été poursuivi et condamné pour avoir aimé des hommes. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : la France a condamné l'amour dès lors qu'il ne ressemblait pas au schéma que les partisans de la Manif pour tous déclinent aujourd'hui encore en rose et bleu autour du slogan « Un papa, une maman ». Ils seraient ...
Ils ne sont probablement qu'une centaine à être encore en vie et à pouvoir prétendre à cette réparation. Mais ce que défend ce texte, ce n'est pas seulement la réparation pour ceux qui restent, c'est aussi la reconnaissance de nos dérives passées. Nous ne pouvons pas réparer les morts, nous ne pouvons pas effacer la honte, nous ne pourrons pas ...
M. Schwab et M. Seel ont raison : nous devons continuer à avoir peur. C'est peut-être plus difficile quand on n'est pas directement concerné. Ce texte, dont la vocation est de réparer le passé, est aussi une déclaration d'espoir et d'amour pour les jeunes d'aujourd'hui et de demain, car la Manif pour tous, qui compte toujours des soutiens dans...
Car les LGBT n'ont pas oublié l'histoire et ils craignent une résurgence de cette haine, encore plus dure et violente. Les violences institutionnelles, les internements, les gardes à vue du fait de l'orientation sexuelle n'appartiennent pas pour tout le monde à un passé lointain. Chers collègues, renforçons ce texte et votons-le une fois pour ...
Je n'en donne aucune : je rappelle des faits. Le groupe Écologiste – NUPES votera bien évidemment ce texte, et rappelle à toute la communauté gay, lesbienne, bi, trans, queer, que non seulement nous reconnaissons les erreurs du passé, mais que nous sommes de surcroît heureux et fiers de leurs amours.