Notre débat intervient à un moment pour le moins paradoxal. Alors qu'à première vue, la France n'a jamais été aussi contestée depuis les indépendances, nous sommes convaincus que c'est aujourd'hui que nous avons le plus de chances de nouer de nouvelles relations, égales et respectueuses, susceptibles de garantir les intérêts des parties. Si nous affichons notre bon espoir d'y parvenir, c'est parce que la France détient un nombre non négligeable d'avantages comparatifs.
Tout d'abord, nous avons une bonne image dans une grande partie des pays d'Afrique anglophone ou lusophone et nos échanges commerciaux y progressent. Quant à l'Afrique francophone, les Français n'y ont pas une mauvaise image.