Nous avons donc, Français et Africains, la responsabilité de tout faire, dès maintenant, pour voir aboutir un cercle vertueux qui amènera deux milliards d'Africains à vivre de leur travail, selon leurs propres valeurs, leurs propres identités et leurs propres cultures, sous la gouvernance d'États stables. Il y va de l'intérêt de la France et des pays africains ; plus largement, c'est une nécessité pour la stabilité du monde.
De ces intérêts pour notre pays en Afrique – intérêts que nous n'avons pas à cacher, parce qu'ils sont légitimes, et donc compréhensibles par tous – découleront des objectifs logiques, des politiques publiques cohérentes et des moyens adaptés. La politique africaine de la France doit redevenir une réalité ; c'est ainsi que nous disposerons d'un réel instrument de solidarité internationale, mais aussi de rayonnement et de sécurité, au bénéfice partagé de l'Afrique, de notre pays et d'une histoire commune.
Après six ans de macronisme et une telle dégradation des relations entre la France et les nations et les peuples africains, je n'ai pas un mot à enlever aux propos que j'ai adressés aux Africains : « Travaillons ensemble, dans le respect et la confiance, à la construction d'un futur qui verra nos peuples vivre dignement chez eux, tout en s'ouvrant d'autant mieux les uns aux autres qu'ils sauront qui ils sont, d'où ils viennent et où ils vont. »