Pour ma part, je pense qu'il le fallait, car la France ne pouvait laisser sans réponse l'appel à l'aide des autorités, autrefois légitimes, de ces pays, exposées au péril d'un terrorisme islamique imminent.
Pourquoi partir aujourd'hui du Niger ? Parce que la France respecte la souveraineté des États africains quelle que soit la direction politique qu'ils prennent. Même si nous ne pouvons que le regretter, il ne saurait y avoir de double standard.
Nos objectifs sont clairs et ont été rappelés il y a quelques instants par Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères : lutter contre la menace terroriste islamiste, garantir la sécurité de nos ressortissants sur place et approfondir nos partenariats stratégiques d'intérêts communs. Ces objectifs sont, je le sais, largement partagés par les groupes parlementaires puisqu'ils figurent en grande partie dans le rapport de Mme Tabarot et de M. Fuchs que j'ai évoqué il y a quelques minutes.