Nos ambassades accomplissent un travail remarquable de promotion des études en France, notamment afin d'attirer des étudiants anglophones en complément des étudiants francophones. J'en ai fait le constat, en juin dernier, lors de mon déplacement en Afrique du Sud : oui, notre pays est attractif pour les étudiants africains, qui sont, je le répète, les élites de demain.
La France est aussi résolument du côté des démocrates africains. Cela n'implique nullement de leur donner des leçons ni de s'ingérer dans les affaires intérieures des pays, mais bien plutôt d'aider les acteurs engagés de la société civile – je pense, par exemple, au professeur Achille Mbembe, qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie –, ainsi que les influenceurs et les journalistes africains qui luttent contre la désinformation pour promouvoir une information de qualité, condition sine qua non de sociétés ouvertes et démocratiques.
J'ai conscience des griefs dont fait l'objet la délivrance des visas.