Nous avons préservé l'hébergement d'urgence, et vous le savez. Nous avons décidé le maintien de 203 000 places, ce qui représente une hausse considérable des moyens dédiés à l'hébergement d'urgence : ils ont augmenté de plus de 40 % depuis 2017, ce que vous savez aussi.
Nous devons continuer à agir, car aucun parent ni aucun enfant ne souhaite dormir dans un centre d'hébergement d'urgence. Un tel séjour doit être temporaire. C'est pourquoi Élisabeth Borne, Première ministre, Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'enfance et Patrick Vergriete, ministre délégué chargé du logement, travaillent à faire en sorte que l'hébergement d'urgence, solution transitoire de mise à l'abri, débouche sur l'accès à un logement pérenne, notamment grâce au plan « logement d'abord ». Tel est le défi qu'il nous faut relever.
Par ailleurs, la scolarisation des enfants accueillis en centre d'hébergement d'urgence est un enjeu majeur. Le Gouvernement travaille en ce sens, particulièrement le ministre de l'éducation nationale. En effet, un enfant qui ne dispose pas d'un logement pérenne doit avoir accès à une scolarité normale, ce qui n'est pas forcément le cas en pratique. C'est pourquoi nous agissons,…