Intervention de Marine Le Pen

Séance en hémicycle du lundi 23 octobre 2023 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation au proche-orient

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Il y a quelques semaines encore, Israël et certains pays arabes avaient entrepris de se mettre en route vers une normalisation de leurs relations, faisant naître l'espoir de la paix dans cette région du Proche-Orient, berceau de plusieurs civilisations, mais aussi théâtre de bien des luttes armées. Malheureusement, pour une organisation terroriste islamiste, le Hamas, sans doute soutenue par des régimes guidés par la haine d'Israël, cette promesse d'apaisement était insupportable.

Le 7 octobre dernier, cette terre du Proche-Orient, celle d'Israël, a une nouvelle fois été baignée par le sang de plusieurs centaines d'innocents – bébés, femmes, hommes et vieillard israéliens, et trente de nos compatriotes. Depuis plus d'un demi-siècle et les atrocités de la Shoah, le peuple juif n'avait pas connu un tel massacre. S'il appartiendra aux instances internationales compétentes de dire si ces atrocités sont des crimes contre l'humanité, il est certain que ces attaques sont un crime contre les hommes et contre la paix, et, pour cela, elles devaient être condamnées sans réserve par tous ceux qui sont attachés à la vie, à la justice et à la dignité.

Les conséquences de cette attaque sont multiples. La première est la riposte d'Israël, qui est tout à fait légitime. Comme l'a rappelé l'ONU à de multiples reprises, Israël a le droit de se défendre. Pour ma part, je considère même que c'est un devoir de l'État israélien de défendre sa population.

Ce droit à se défendre n'est bien sûr pas inconditionnel ; il doit s'appliquer dans le respect du droit international et des droits de l'homme. À nous, Français, le statut démocratique de l'État israélien apparaît comme une première garantie du respect par Israël de ce droit.

Si la riposte d'Israël est légitime, la protection de la population civile de Gaza l'est aussi. Je ne peux qu'être soulagée par les images montrant des camions apportant des vivres aux populations de Gaza. En effet, le Hamas n'est pas la Palestine – vous avez eu raison, madame la Première ministre, de le rappeler.

Je reconnais bien volontiers qu'il est complexe de protéger les civils : le Hamas, toujours plus enclin à l'ignominie, se sert de la population civile comme d'un bouclier humain. La grandeur de l'armée d'Israël sera précisément de respecter ces règles que les terroristes du Hamas ont, eux, honteusement et lâchement bafouées.

Voilà, chers collègues d'extrême gauche, ce qui différencie la civilisation de la barbarie.

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