Justement, monsieur le garde des sceaux, la solution que nous proposons permet de disposer des agents pénitentiaires – auxquels je veux rendre hommage, car ils font un travail formidable – déjà employés dans les établissements concernés. Il s'agirait en fait de mutualiser tout ce qui relève du fonctionnement quotidien d'un établissement, par exemple la logistique et la restauration, et de placer dans ces modules des personnes qui ne présentent pas de risques d'évasion ou de risques suicidaires. On irait ainsi vers une personnalisation de la détention ! On trouve des structures modulaires de ce type qui servent de bureau à des parlementaires, au Sénat ou à l'Assemblée, mais aussi d'hôtel ou de centre de rétention, dans certains pays d'Europe. Je crois donc que vous devriez étudier sérieusement cette solution…