On reconnaît parfois les amendements des libéraux à leur caractère inopérant… Tant que les gens n'auront pas de médecin, ils ne pourront pas se soigner. Nous devons donc pouvoir implanter des médecins là où il en faut et ceux-ci doivent participer à la permanence de soins quand elle n'est pas complètement assurée. Il faut enfin prévoir les moyens nécessaires pour y parvenir. Ce ne sont donc évidemment pas des amendements proposant des coopérations interrégionales qui résoudront le problème.
Cela dit, l'argumentation des auteurs de ces amendements correspond tout de même à une partie de la réalité. Je vais prendre l'exemple de ma circonscription qui borde l'Oise et la Somme : je vous assure, monsieur le ministre, que le directeur général de l'ARS de Normandie parle peu souvent avec son homologue de l'ARS de la Picardie ou des Hauts-de-France. Il en est de même des préfets d'ailleurs.