Vous avez parfaitement raison : la base de tout est l'égalité républicaine et l'accès au logement, à l'école, à la santé, à l'éducation. Je ne peux que vous rejoindre dans ce combat républicain. Si les dérives ne sont pas excusables, elles justifient une action beaucoup plus puissante de notre pays pour sauver ces enfants de la République, souvent les plus pauvres de nos concitoyens.
Le ministère de l'intérieur agit sur les conséquences, notamment sur trafic de drogue, très présent à Marseille où les fusillades déciment des familles entières. La police judiciaire s'intéresse aux deux clans qui s'affrontent actuellement à Marseille.
L'État agit aussi en amont, notamment dans le cadre du plan Marseille en grand, annoncé par le Président de la République qui se rendra prochainement sur place. Vous aurez alors l'occasion de discuter avec lui des efforts sans précédent consentis pour sauver les enfants de Marseille et leur assurer un avenir – toutes les villes de France aimeraient bénéficier d'un tel plan.
Monsieur le député, je voulais vous remercier d'une chose : comme je vous y avais encouragé lors de notre dernier échange, vous avez rencontré les services de police, la préfète de police, les CRS, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC). Vous avez pu constater la difficulté de leur métier.
Pour votre part, vous m'avez demandé à rencontrer les collectifs de Marseille. Je le ferai quand je reviendrai dans cette très jolie ville avec le Président de la République ou à votre invitation. La différence d'appréciation n'est pas si grande : oui, les enfants des quartiers populaires sont avant tout ceux qu'il faut protéger, et pas seulement par l'intervention de la police.