Votre question me donne l'occasion de revenir sur les enjeux et le contenu du plan d'avenir pour les transports. L'État y investit des montants inédits, notamment par le biais des contrats de plan État-région, engagés la semaine dernière sous l'autorité de la Première ministre – les mandats de négociation de ces contrats ont été signés par les préfets de région.
Pour l'ensemble du pays, cet effort sans précédent représente 8,6 milliards d'euros, un montant en hausse de 50 % par rapport à celui de la génération précédente de contrats de plan. Le ferroviaire et les transports publics s'arrogent 70 % de l'enveloppe, ce qui représente un doublement des montants. Nous démontrons ainsi clairement notre choix en faveur des transports publics et des transports décarbonés, qui n'ont jamais bénéficié d'investissements de cette ampleur. Que ce soit dans la région Grand Est ou les autres régions de France, notre engagement est très clair, très fort, sonnant et trébuchant. Il ne peut plus y avoir de doute sur notre volonté de décliner ce plan de 100 milliards d'euros annoncé en février par la Première ministre.
Vous connaissez mon attachement à la région Grand Est, à votre beau département de la Moselle – où j'ai effectué un récent déplacement – et mon intérêt pour les questions de transport et mobilité qui s'y posent. Sans préjuger de l'issue des discussions sur différents projets, je crois pouvoir dire que le président de région, Franck Leroy, est ouvert au dialogue et satisfait de l'engagement de l'État. J'espère que nous pourrons conclure ce contrat de plan État-région dans les semaines à venir.
Il contiendra des engagements majeurs, concernant notamment le sillon lorrain. Il s'agit de décongestionner les axes routiers mais aussi de développer le transport ferroviaire et les transports publics – je pense au projet de RER métropolitain, l'un des axes structurants de ce plan en France et dans la région Grand Est.
D'autres discussions porteront sur les liaisons transfrontalières en général. Je me suis aussi engagé à faire en sorte que nous trouvions ensemble des solutions sur d'autres projets très précis tels que la liaison Nancy-Lyon, chère à votre cœur ainsi qu'à celui de nombreux autres élus – je salue le président Valence. D'ici à la fin de l'année, nous trouverons des solutions pour rétablir cette liaison essentielle.