Intervention de Agnès Firmin Le Bodo

Séance en hémicycle du mercredi 7 juin 2023 à 15h00
Restitution des travaux des commissions des finances et des affaires sociales sur le printemps de l'évaluation

Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé :

Tel est le sens de l'action que nous menons depuis 2017, afin de répondre aux besoins de santé de nos concitoyens et de rendre attractifs les métiers de la santé.

Mme Gérard a souligné, à juste titre, que le Printemps social de l'évaluation représentait un temps politique fort.

Je vous remercie, monsieur Rimane, d'avoir reconnu que l'État allouait des moyens aux outre-mer.

Je fais une réponse commune à Mme Iborra et à M. Gernigon sur l'évaluation de la CNSA. Vous avez indiqué que les relations entre la CNSA et les territoires étaient compliquées. Je suis intimement convaincue que les travaux relatifs au service public territorial de l'autonomie permettront d'apporter une réponse. La CNSA est, depuis longtemps, un partenaire des départements et de l'État, représenté par les ARS dans les territoires, pour accompagner les politiques de l'autonomie et de la prise en charge du handicap.

Enfin, monsieur Frappé, vous avez dit que l'évaluation représentait un travail conséquent ; vos nombreux travaux en attestent.

Monsieur Dharréville, je vais répondre aux nombreuses questions que vous avez posées. Vous savez que la réforme de la T2A, qui est compliquée mais nécessaire, est en cours. Comme le Président de la République en a émis le souhait le 6 janvier, le PLFSS pour 2024 posera la première brique à cette réforme.

Nous savons que la santé mentale est une question majeure. Vos travaux ont montré que MonParcoursPsy, qui en est l'une des réponses, ne règle pas toutes les situations ; les psychologues s'interrogent beaucoup. Vos travaux nous permettront de faire évoluer ce dispositif nécessaire. Les chiffres relatifs à la santé mentale des jeunes nous obligent collectivement à prendre des mesures et à continuer à offrir aux jeunes – mais aussi aux moins jeunes – une réponse à leurs problèmes de santé mentale.

Aucune mesure de cette ampleur n'avait été prise avant le Ségur, notamment s'agissant de la revalorisation des professionnels : une enveloppe de 19 milliards d'investissements et de 12 milliards pour financer le rattrapage de la rémunération des professionnels de santé, d'abord dans le public, puis dans le privé, a été allouée. Vous le savez puisque nous avons déjà eu l'occasion de travailler sur cette question, ce sont non pas vingt et un départements qui ne disposent pas d'unités de soins palliatifs, mais vingt…

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