Nos travaux nous amènent à débattre du contrôle parlementaire de l'exécution de la LPM. Il est de tradition que le Parlement soit pleinement impliqué dans le suivi de l'utilisation des crédits, des programmes, des livraisons d'équipements, et de manière plus générale, dans le suivi des grandes orientations stratégiques de la défense.
Dans ce cadre, le groupe Rassemblement national souhaiterait que des bilans supplémentaires soient communiqués à la représentation nationale, notamment concernant l'utilisation, la valorisation et l'évolution des ressources extrabudgétaires mentionnées au sixième alinéa de l'article 3 ; sur la somme nécessaire pour remettre en état l'ensemble du patrimoine immobilier du ministère des armées ; sur l'opération Sentinelle – comme nous l'avons déjà indiqué ; sur l'exécution des objectifs de montée en puissance des ressources humaines dans le domaine de la lutte antidrones ; sur la reconversion professionnelle des militaires et anciens militaires établis en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna. En effet, pour nous, ces thèmes constituent encore des angles morts.
Si notre groupe est évidemment favorable aux articles 8 et suivants, ainsi qu'à l'esprit de ces dispositions, il reste que, grâce aux ajouts que nous proposons, le Parlement disposerait d'un arsenal complet pour mieux légiférer au profit de nos armées.