C'est un enjeu important : souvent, les parlementaires, aussi bien dans la rédaction des amendements que dans les justifications qu'ils en donnent, font comme s'il n'y avait pas d'annualité budgétaire.
Je le rappelle donc, par souci de méthode et pour les citoyens qui suivent nos débats : quoi que nous programmions, la loi de finances décidera de tout. De fait, nous avons été confrontés à ce problème, qui explique que les LPM aient été, année après année, sous-exécutées. Si elles permettaient de faire des promesses plutôt sympathiques, les LPM faisaient ensuite l'objet de sous-exécution chronique.