En effet, 10 % seulement des officiers généraux sont des femmes. Il convient de s'interroger sur les raisons de cet état de fait. Avec cet amendement, vous souhaitez instaurer arbitrairement un quota de 20 % – pourquoi pas 50 %, d'ailleurs ? Vous manquez d'ambition, chère collègue ! Plutôt que de sortir démagogiquement un pourcentage de votre chapeau, analysons plutôt les raisons pour lesquelles les femmes sont insuffisamment nombreuses à occuper ces fonctions, afin de répondre à la situation et, si nécessaire, d'y remédier.
Ce qui fait un bon officier, ce n'est ni le genre ni l'origine, mais les compétences et la motivation à servir la France. Vous justifiez l'amendement par la volonté d'améliorer la fidélisation des troupes et des officiers, mais les départs des militaires vers le privé s'expliquent par la recherche d'une rémunération plus élevée et d'un emploi plus épanouissant. Répondons à ces attentes, comme le propose le groupe Rassemblement national, au lieu de chercher à instaurer des quotas de féminisation.