Certes, on comprend le grand malaise des députés du groupe LR puisque nous nous rendons compte, depuis hier, que la contrepartie d'une retraite minimale à 1 200 euros, condition pour eux pour voter la réforme, est en fait factice. On imagine bien la déconnexion entre les élites que vous représentez et les gens de vos circonscriptions. On comprend aussi l'obstruction du Gouvernement qui ne souhaite pas que nous en venions à l'article 7, qui ne souhaite pas défendre cette réforme injuste, antisociale. Le rejet de l'amendement de M. Maillard montre d'ailleurs bien qu'il existe à l'Assemblée une majorité de rejet. Sortez donc vos amendements, votons et mettons le Gouvernement en difficulté.