Nous sommes ici pour représenter les millions de Français qui s'opposent à votre réforme. Ils sont en colère ; nous aussi, car nos intérêts ne sont pas différents des leurs. Nos mots durs visent toujours à qualifier la violence que vous leur infligerez par cette réforme ; jamais à commenter votre allure ou vos bonnes manières pour faire diversion. Je suggère à celles et ceux qui donnent des leçons de maintien d'éviter de se livrer eux-mêmes aux outrances qu'ils ne tardent jamais à condamner chez les autres.