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Interventions sur "installer"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...se à y inclure les professionnels de santé autres que les médecins, dont un certain nombre se sont organisés en ordre. Le sous-amendement n° 1171 vise à y inclure des représentants des internes en médecine et des étudiants en santé. L'un des enjeux actuels en matière de santé dans les territoires, c'est l'installation de jeunes ; pour qu'il y ait des installations, il faut leur donner envie de s'installer. On n'est par exemple jamais obligé de choisir la médecine libérale : on peut très bien rester salarié ou bien choisir une autre forme d'exercice, laquelle est parfois préconisée dans d'autres pays. Il me semble essentiel de construire des solutions avec les internes, d'où l'intérêt de leur participation aux CTS. Je précise, monsieur le ministre de la santé et de la prévention, que je vais m'abs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion :

...erritoires, identifiés grâce au diagnostic territorial partagé mentionné à l'article L. 1434-10 du code de la santé publique. Dans les zones considérées comme sous-dotées en médecins par le projet territorial de santé, les consultations seraient majorées pour les médecins et intégralement remboursées pour les patients. À l'inverse, dans les zones suffisamment dotées, les médecins ne pourraient s'installer qu'en s'inscrivant en secteur 3. Cette modulation du niveau de conventionnement en fonction de la densité médicale des territoires pourrait inciter les médecins à s'installer dans les bassins de vie en tension. Je remercie les collègues qui rejoignent l'hémicycle pour débattre de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Nous en arrivons au premier amendement relatif aux dispositifs de modulation, de régulation ou de conventionnement sélectif. Personnellement, je le voterai, parce que nous nous bornons depuis trop longtemps, dans cet hémicycle, à prendre des mesures dites incitatives pour convaincre les médecins de s'installer partout sur le territoire. Le constat est clair : ces mesures sont insuffisantes. Il faut donc désormais s'employer à instaurer, en plus des mesures incitatives qui peuvent être renforcées et améliorées, des mesures dites de régulation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Notre point de vue est clair. Depuis 2017, le Président de la République l'a dit, Aurore Bergé l'a confirmé et nous le répétons à tout bout de champ : nous voulons créer les conditions d'un bel exercice de la médecine et donner aux praticiens l'envie de s'installer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...ctif de permettre aux ARS de salarier des médecins afin d'améliorer l'accès aux soins. Cette possibilité n'est pas une panacée, mais elle a un triple mérite : elle répond aux attentes des habitants des territoires où il est difficile d'attirer des médecins libéraux ; elle répond aux attentes des maires dont la commune fait partie d'une communauté de communes et qui sont obligés de se démener pour installer des centres de santé alors que ce n'est pas leur rôle, mais celui de la sécurité sociale ; elle répond, enfin, aux attentes des médecins, qui, pour 70 % d'entre eux, souhaitent exercer dans un établissement pluriprofessionnel, et plus particulièrement à celles des jeunes médecins, qui privilégient de plus en plus l'activité salariée ou l'exercice mixte. Cet amendement ne donne pas la réponse à t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Monsieur le ministre, vous avez parlé au cours des débats de vocation et d'engagement. Il est dommage de ne pas retrouver ces mots dans le texte. Je propose donc par cet amendement de compléter l'alinéa 21 par les mots « , mettant en œuvre une démarche d'engagement ». L'engagement est au cœur de la mission médicale et c'est ce qui doit motiver les médecins à s'installer d'abord dans les territoires qui ont besoin d'eux. Les médecins doivent s'engager et il est impératif de le rappeler dans le texte. C'est une question de philosophie. Nous ne pouvons pas nous contenter d'une incitation financière : nous devons également promouvoir les magnifiques démarches d'engagement que nous voyons chez des médecins qui décident de s'installer dans des territoires sous-dotés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Le guichet unique joue un rôle fondamental dans le contexte qui est le nôtre. Inciter les jeunes médecins à s'installer dans des déserts médicaux doit être notre cause commune. C'est un vrai défi. Avant que vous n'émettiez un avis défavorable, monsieur le rapporteur, je précise qu'il ne faut pas se limiter à un accompagnement des démarches administratives d'installation. D'autres besoins, comme le mode de garde des enfants, l'emploi du conjoint ou la mobilité, doivent être pris en compte. Les premiers concernés o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

...s les guichets uniques départementaux. Instaurés par le PLFSS pour 2023, ceux-ci assurent notamment la promotion et la valorisation des outils d'attractivité territoriale créés par les acteurs locaux tels que les collectivités. Cet amendement vise donc à associer les guichets uniques départementaux à la concertation relative à la construction d'outils pour inciter les professionnels de santé à s'installer – démarche menée par défaut par l'ARS. L'intégration des guichets uniques au sein des conseils territoriaux de santé serait cohérente avec les amendements adoptés en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Cet amendement important rejoint une préoccupation largement exprimée dans cet hémicycle. Avec ce que nous appelons le conventionnement sélectif, mesure que nous proposons d'instaurer depuis fort longtemps, un médecin libéral ne pourrait s'installer dans une zone surdense qu'en cas de départ d'un médecin. Cette mesure de régulation, somme toute assez modeste, permettrait à l'État de se doter d'un outil supplémentaire pour assurer un meilleur accès aux soins dans tout le pays, comme c'est sa responsabilité. Ce serait un outil utile dans la bataille pour ouvrir à chacune et chacun le droit à la santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Soit, parlons de zones où les médecins sont plus nombreux. Les courbes d'âge montrent que ces médecins sont en fin d'activité ; votre mesure leur permettrait de partir à la retraite plus tôt en vendant leur patientèle à des jeunes souhaitant s'installer. Et s'ils décident au contraire de ne pas partir à la retraite, votre mesure aura pour effet de pousser les jeunes médecins à s'installer sans convention – de fait, quand le nombre de médecins est bas, celle-ci n'est pas indispensable, les malades prennent de toute manière rendez-vous. Le déconventionnement est de plus en plus fréquent dans les territoires. Je trouve donc étonnant, paradoxal, qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ière ou la deuxième année d'études : ils sont éliminés et partent faire autre chose. Et vous estimez qu'on ne pourrait pas dire à ceux qui ont la chance de poursuivre leurs études, parce qu'ils ont eu les moyens ou le soutien nécessaire, qu'il faut qu'ils s'installent dans un territoire plutôt que dans un autre ? S'ils ne veulent pas poursuivre ces études de médecine au motif qu'ils refusent de s'installer dans certains endroits, d'autres ne demandent qu'à prendre leur place, parce qu'ils ont envie de soigner ! Moi qui suis électricien, je vois que dans notre hémicycle, ce soir, beaucoup de médecins défendent les médecins et leurs privilèges !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

...ler qu'ils sont coresponsables de la mise en place du numerus clausus, et totalement responsables de son maintien pendant de nombreuses années. Il faut désormais agir. C'est une question d'aménagement du territoire, mais aussi de justice territoriale. C'est également une question d'équité vis-à-vis des professeurs, des gendarmes, des professions de justice, à qui nous demandons tous les ans de s'installer loin de chez eux. Notre amendement ne va pas aussi loin pour les médecins. Afin de tenir compte de la pénurie actuelle, il propose simplement – jusqu'en 2030, date à laquelle nous aurons normalement un peu plus de médecins – de n'autoriser l'installation de médecins ou de chirurgiens-dentistes dans les zones dont la densité est supérieure à la moyenne que pour remplacer des départs. Ainsi, les t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Quel est le sujet ? Il s'agit d'inciter les jeunes médecins à venir s'installer dans ce qu'on appelle les déserts médicaux. Il faut d'abord arrêter d'utiliser ce terme car, quand on est jeune médecin et qu'on entend parler de déserts médicaux, on imagine une installation au milieu de nulle part, une salle d'attente remplie et la solitude ! Au contraire, il faut valoriser nos territoires, en particulier nos territoires ruraux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Il faut expliquer aux jeunes médecins que venir s'installer dans un territoire rural, c'est aussi élever ses enfants au grand air et vivre dans un environnement agréable. Cela fonctionne ! Je vis moi-même dans un village de 1 400 habitants où dix-sept médecins exercent. Pourquoi ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...fait en sorte qu'après leur stage, les étudiants devenus médecins aient envie de revenir. Ainsi, les trois quarts des médecins du cabinet sont d'anciens stagiaires. Les étudiants plaident pour cet accompagnement. Il faut organiser l'accueil de nos étudiants dans les cabinets médicaux, mais aussi au sein des collectivités territoriales. C'est comme cela qu'on incitera les jeunes médecins à venir s'installer. Mais, s'il vous plaît, ne leur parlez plus de déserts médicaux !