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Une fois posé le constat, la représentation nationale doit s'unir pour réparer ce qui a été cassé, en renouant avec une politique massive d'investissements, en entretenant le parc nucléaire et en déployant de nouvelles installations. Compte tenu de l'urgence énergétique et du réchauffement climatique qui nous obligent à accélérer la décarbonation de notre production, le Rassemblement national votera l'article 5.
...rtie de conditions très strictes d'application mais il prévoit que toutes les installations nucléaires échappent, purement et simplement, à la loi « littoral ». Il s'agit d'une atteinte disproportionnée à l'article 1er de la Charte de l'environnement : non seulement vous bafouez le droit en vigueur mais en plus vous niez – vous l'avez fait à plusieurs reprises, madame la ministre – les effets du réchauffement climatique. Pensez-vous que le littoral ne sera pas atteint par l'érosion ? Ne croyez-vous pas les scientifiques quand ils expliquent que le glacier de l'apocalypse est déjà en train de fondre et que le niveau de la mer augmentera mécaniquement ? Pourtant, les nouveaux réacteurs que vous prévoyez d'exempter de toute application de la loi « littoral » se trouveraient dans des zones à risques de submersion m...
Ce n'est pas vrai, il n'y a pas de modélisation avec 4 degrés de réchauffement climatique !
...crétaire d'État chargée de l'écologie : il s'agit d'une instance de dialogue et de concertation entre les parties prenantes sur tous les sujets relatifs à la gestion intégrée du trait de côte. Le 22 février, un important éboulement de falaise a emporté un front de 40 mètres de largeur sur 15 mètres de profondeur à Fécamp. C'est peut-être à cause des écologistes, mais cela me semble plutôt lié au réchauffement climatique, comme l'ont indiqué les collectivités territoriales sur place.
Le réchauffement climatique fera monter le niveau des mers et des océans : 20 % de nos littoraux sont concernés. En cas de réchauffement des températures supérieur à 2 degrés, l'eau pourrait monter jusqu'à 1 mètre d'ici à 2100. Je tire mes sources de la réponse même que Mme Couillard a faite cette semaine à Marie-Agnès Poussier-Winsback, députée du groupe Horizons et apparentés, lors des questions au Gouvernement. D'après u...
...e la cohésion des territoires, a également indiqué que la France devrait se préparer à une hausse de 4 degrés Celsius de la température moyenne. Vous n'avez pas étudié ce scénario pour prévoir votre politique nucléaire et notre droit ne le prend pas en considération. Nous nous référons à la sagesse des sénateurs, qui avaient amélioré le texte en plusieurs points pour tenir compte de la réalité du réchauffement climatique. Vous avez supprimé toutes ces mesures, niant en quelque sorte l'existence structurelle du réchauffement climatique et ses conséquences sur le bon fonctionnement des centrales nucléaires, dont je rappelle qu'elles ne verront le jour que dans quinze à vingt ans. Vous annoncez que le mix énergétique français intégrera davantage d'électricité pour sortir des énergies fossiles. De fait, l'évolution ...
Chère collègue, nous pouvons être en désaccord au sujet du nucléaire, mais il n'est pas acceptable de nous reprocher de nier les effets du réchauffement climatique, nous accusant implicitement d'une forme de climatoscepticisme. Les mots sont trop graves.
... de l'énergie : la ressource en eau. Je ne voudrais pas qu'à l'occasion de l'examen de cet amendement on oppose la gestion de l'eau aux questions énergétiques. Je vous donnerai un exemple très concret : dans ma région, des barrages et des réservoirs d'eau ont été construits pour alimenter la centrale. Nous sommes très heureux qu'ils aient été construits car, quand le débit est faible, du fait du réchauffement climatique – que nous ne nions pas –, on peut utiliser les réservoirs pour préserver la biodiversité. En somme, on doit conjuguer gestion en eau et questions énergétiques. On peut à la fois soutenir le nucléaire et assurer une meilleure gestion en eau pour concilier tous les usages, notamment pour préserver la santé humaine et l'agriculture.
...ux dans l'estuaire de la Gironde. À mesure que les vagues franchissaient la digue censée protéger la centrale, une partie s'en trouvait inondée, entraînant un incident nucléaire de niveau 2 : on a frôlé la catastrophe. La vérité, c'est qu'on ne sait pas exactement où on va. En octobre, un rapport conjoint du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de Météo France soulignait que le réchauffement climatique en France était plus rapide que prévu : il n'est donc pas possible de prédire avec certitude l'intensité des événements climatiques à venir, a fortiori dans dix ou quinze ans, horizon auquel les projets envisagés seraient construits. Alors que l'ASN vient de demander une nouvelle fois le rehaussement de la fameuse digue censée protéger la centrale du Blayais, le site a été retenu pour acc...
...a nuit du 27 décembre 1999 que j'ai présenté est factuel. Je n'ai fait que décrire exactement ce qu'il s'est passé. Il est d'ailleurs intéressant de noter que par la suite, EDF a admis que ses scénarios avaient été trop optimistes. Aucune des agressions naturelles de cette nuit-là – niveau de la crue, marée de coefficient 120, vent à 180 kilomètres par heure – n'avait été anticipée. Alors que le réchauffement climatique de la planète devrait être de 3,2 degrés Celsius à l'échelle mondiale, la hausse en France pourrait malheureusement atteindre 4 degrés, ce qui n'est envisagé dans aucune modélisation. Ce serait un monde à ce point bouleversé qu'on ne peut même pas l'imaginer. En croyant aujourd'hui avec tant de certitudes que l'on pourra raisonnablement installer une centrale nucléaire au bord d'un estuaire dans ...
Défavorable : nous avons déjà longuement débattu de ce point en commission. Je souhaiterais seulement revenir sur les propos de notre collègue Laernoes : s'entendre accuser de nier les effets du réchauffement climatique, nous qui sommes en train de vous présenter un texte tendant à promouvoir un moyen de produire de l'électricité décarbonée, cependant que vous prônez le modèle allemand, ses 40 gigawatts fournis par le charbon et son surplus en gaz, c'est un peu gros, permettez-moi de vous le dire !
...lus préoccupant. Vous évoquez sans cesse les énergies renouvelables et les centrales à charbon, mais faut-il rappeler que les écologistes sont les premiers à défendre la sortie des énergies fossiles ? Vous ne pouvez pas dire tout et son contraire pour justifier le texte. Nous aimerions vous entendre justifier sur le fond vos propositions. Il est très inquiétant que vous niiez les risques liés au réchauffement climatique et que vous souhaitiez démanteler notre système de sûreté. Vous faites le choix du scénario le plus nucléarisé : assumez-le, mais comprenez aussi que nous ne sommes plus en 1974, mais en 2023. Les nouveaux réacteurs verront le jour dans quinze à vingt ans et devront fonctionner ensuite pendant trente ans. Vous devez donc prendre en compte les risques liés au réchauffement climatique, qui ne sont ...
Il vise à ce que la concession d'utilisation du domaine public ne puisse être délivrée que si l'installation nucléaire envisagée n'est pas située dans une zone inondable ou ayant subi des inondations ou des submersions marines. Chers collègues, pourrions-nous éviter de caricaturer les positions des uns et des autres ? Je ne doute pas de votre volonté de lutter contre le réchauffement climatique, mais les écologistes étaient bien seuls dans ce combat il y a quelques décennies. Nous avons été des lanceurs d'alerte sur le sujet alors que, rappelons-le, en 2012, Marine Le Pen doutait encore de l'origine humaine du réchauffement climatique. Si aujourd'hui ce sujet fait consensus, ce n'était pas le cas hier !
... ce département, le trait de côte pourrait reculer de 479 mètres à l'avenir. La commune d'implantation de la centrale du Blayais risque ainsi d'être submergée régulièrement. Nous le savons car la Nouvelle-Aquitaine est l'une des rares régions qui bénéficie d'une déclinaison du rapport du Giec depuis dix ans. Je le répète, un recul de 479 mètres du trait de côte est envisagé dans le scénario d'un réchauffement climatique de 2 degrés Celsius ! Je le répète aussi, la centrale du Blayais a frôlé la catastrophe en décembre 1999. Monsieur de Fournas, les vagues sont bien passées au-dessus de la digue alors que ses dimensions devaient la protéger contre une surcote milléniale et un coefficient de marée de 120. Oui, EDF a été bien trop optimiste.
Alors que les conséquences du réchauffement climatique, l'érosion côtière et les submersions marines ne sont pas prises en compte, nous espérons que les zones sismiques le seront, en particulier après ce qui s'est passé en Turquie. Peut-être ce sujet vous intéressera-t-il davantage ! Je vais vous expliquer le rapport avec ce dont nous parlons : si vous avez lu l'amendement, vous verrez que c'est très clair. En effet, il vise à ajouter après l'article...
... tout à l'heure avec précision, l'ASN comme l'IRSN s'accordent pour dire que les mesures de sûreté avaient fonctionné à cette occasion, certes, mais qu'ils n'avaient pas prévu une telle ampleur, malgré la marge d'erreur qu'ils intègrent toujours dans le calcul des risques. Et c'est la même chose, en réalité, quand on vous dit qu'il ne faut pas construire des réacteurs en zone inondable : au vu du réchauffement climatique, le faire serait tout à fait insensé ! Ce sont ces amendements de bon sens que vous refusez d'adopter, madame la ministre. Non, on ne peut pas prévoir tous les risques, mais il y en a certains qui sont tout de même assez prévisibles et que l'on doit essayer d'éviter, afin de protéger les Françaises et les Français. Nous devons le faire non seulement en préservant notre système dual de sûreté nuc...