cosignée par Franck Allisio, Christophe Barthès, Romain Baubry, José Beaurain, Sophie Blanc, Frédéric Cabrolier, Sébastien Chenu, Roger Chudeau, Nathalie Da Conceicao Carvalho, Edwige Diaz, Sandrine Dogor-Such, Frédéric Falcon, Thierry Frappé, Stéphanie Galzy, José Gonzalez, Florence Goulet, Géraldine Grangier, Daniel Grenon, Marine Hamelet, Laure Lavalette, Hervé de Lépinau, Alexandre Loubet, Matthieu Marchio, Nicolas Meizonnet, Joëlle Mélin, Thomas Ménagé, Pierre Meurin, Julien Odoul, Kévin Pfeffer, Angélique Ranc, Laurence Robert-Dehault, Alexandre Sabatou, Emeric Salmon, Emmanuel Taché de la Pagerie, Jean-Philippe Tanguy & Michaël Taverne
Mesdames, Messieurs, Plus de 62 000 hectares de végétation détruits, tel est le bilan désastreux des incendies de forêts de l’été 2022. La Gironde, l’Ardèche, l’Isère et même la Bretagne ou les massifs du Jura et des Vosges ont été durement touchés.
Le phénomène se caractérisant cette année par l’extrême précocité des feux, qui ont commencé dès la mi‑juin mais aussi par leur intensité et leur globalisation qui, du fait du réchauffement climatique, commencent à gagner les écosystèmes fragilisés au nord de la Loire.
Déjà en 2003, 73 000 hectares étaient partis en fumée, tandis que le record de 88 000 hectares avait été atteint en 1976 lors de la grande sécheresse.
Force est de constater qu’en 2022 la surface brûlée en France a été 7,5 fois supérieure à la moyenne annuelle des quinze dernières années (2006‑2021) et que plus de dix fois plus de surfaces incendiées dans des « grands » feux ont concerné 22 départements.
Ces...
1 commentaire :
Le 18/11/2022 à 11:56, Karbownik a dit :
C'est une très bonne proposition quand on voit le laxisme de certaines communes dans la prise en charge globale du risque incendie
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