cosignée par Anne-Laure Babault, Erwan Balanant, Géraldine Bannier & Philippe Berta
Mesdames, Messieurs, En 2013, Jean‑Marc Sauvé, vice‑président du Conseil d’État, expliquait lors d’un colloque « qu’en matière politique, représenter peut signifier trois choses ». En premier lieu, « tenir lieu de » : en matière de théorie du mandat politique, le titulaire d’un mandat représentatif « se substitue à celui qu’il représente », puisqu’il n’existe pas de mandat impératif.
Représenter peut également signifier « ressembler » : c’est à ce sens que se rattache, par exemple, l’idée, non de représentation, mais de représentativité d’une institution.
La question est alors, par exemple, de savoir si le Parlement est représentatif de la population française.
Enfin, en un troisième sens, représenter peut signifier « être le porte‑parole de », ce dernier sens étant sans doute de plus en plus prégnant ». Cette question de représentation et, corollairement, de « trahison représentative » est au cœur du...
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