Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Motions de censure


Les interventions de Boris Vallaud


Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier

42 interventions trouvées.

Si vous ne le faites pas, nous le ferons par un référendum d'initiative partagée pour donner la parole à celles et à ceux à qui vous la refusez.

Quoi qu'il en coûte à la démocratie, le Président se comporte désormais en forcené, en acharné, enfermé dans un tête-à-tête avec lui-même. Ce n'est pas du courage, c'est de la déraison. Retirez cette réforme !

Il en coûtera moins que votre obstination, car il y va désormais de l'intérêt général, de la concorde civile et de l'avenir de notre démocratie. Quand tout s'écroule,…

J'invite chacun d'entre vous à la voter, car elle est un acte de foi dans une démocratie parlementaire à laquelle le Gouvernement et le Président ne croient plus.

Le Président de la République affirmait il y a quelques années : « Il faut osciller entre humilité et arrogance. Si vous tombez d'un côté, vous devenez soit inefficace soit dangereux. » Vous réussissez, en soutenant cette réforme, à devenir les deux – quoi qu'il en coûte à la démocratie.

 « Nous devons collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment » : tels furent les propos du Président de la République lorsque les Français, en le privant de la majorité absolue, lui ont refusé de demeurer le président également absolu qu'il avait été durant cinq ans. Lui-même allait devoir apprendre à présider autrement. Nous pa...

…l'espoir se faisait jour que ce parlementarisme de fait, issu des urnes, se révèle une chance pour la démocratie et pour la France. Votre discours de politique générale, madame la Première ministre, m'a donné l'occasion de rappeler qu'à force de travail, d'écoute et de respect mutuels, à force de confrontations, parfois en dépit de la profond...

Je dois vous le dire, madame la Première ministre, nous espérions beaucoup de vous : vous nous avez désespérés.

Nous retrouver ici dans ces circonstances, après qu'au quatrième des vingt-six articles du projet de loi de finances, sans aucune menace d'obstruction, vous avez interrompu les débats de cette assemblée historiquement constituée pour consentir à l'impôt, c'est un lourd échec. Votre décision consiste moins dans l'application mécanique de la Con...

Les majorités, madame la Première ministre, sont à construire au cas par cas, texte par texte, parfois amendement par amendement ; certaines se sont constituées sous vos yeux et ceux des Français, par exemple lorsqu'il s'est agi de l'amendement plein de bon sens, de justesse et de justice de Jean-Paul Mattei, président du groupe MODEM, sur les ...

…ou de celui de ma collègue Christine Pires Beaune visant à transformer en crédit d'impôt la réduction d'impôt dont bénéficient les résidents des Ehpad.

Cette mesure de justice aurait représenté pour les plus modestes de nos aînés un secours d'environ 200 euros par mois. Dans un cas comme dans l'autre, l'Assemblée souveraine s'est heurtée à votre refus obstiné ! Néanmoins, je le dis sans ambages, jamais nous ne formerons de majorité en nous alliant au Rassemblement national ; jamais nous ne vot...

En tant que socialistes, tout nous distingue, en tant que républicains, tout nous sépare de l'extrême droite, cynique, opportuniste, haineuse, ennemie des valeurs qui fondent la démocratie et l'État de droit, contraire aux intérêts des classes populaires, des classes moyennes, des Français, étrangère à la question sociale comme à la question éc...

Madame la Première ministre, nous vous exprimons notre désaccord politique. Votre budget ne répond ni à l'urgence démocratique – j'en ai fait la démonstration –, ni à l'urgence sociale, ni à l'urgence environnementale. En outre, il manque manifestement de sincérité et, pour tout dire, de sérieux. Le témoignage le plus éclatant se trouve dans vo...

Le Gouvernement a ainsi transformé une fraction de notre dette en bombe à retardement – disons-le : en emprunts toxiques. L'inflation devrait diminuer le poids réel de l'endettement public : vous avez réussi le tour de force de faire flamber le nôtre ! Encore une fois, nous vous exprimons donc notre désaccord avec la philosophie de votre proje...

En refusant de reconsidérer sérieusement la fiscalité des multinationales qui consolident 40 % de leurs résultats dans des paradis fiscaux, en refusant de taxer véritablement les superprofits comme le font nos voisins espagnols, italiens ou britanniques,…

…vous passez à côté de l'histoire aussi bien que de l'impératif de solidarité nationale. Les classes moyennes continueront de payer les impôts des plus riches, les PME ceux des multinationales. Avec la suppression de la CVAE, vous continuerez de faire des cadeaux à TotalEnergies : 6,7 millions en 2023, et le double chaque année à partir de 2024...

C'est ce que vous signifiez lorsque vous intégrez à vos projections l'appauvrissement des fonctionnaires, que vous fixez un objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) qui sera, pour la première fois de son histoire, inférieur à l'inflation.

Le budget de la santé et celui de l'hôpital connaîtront une baisse de 0,6 % ! Ce que vous avez prétendu, madame la Première ministre, donner d'une main au titre du Ségur de la santé, vous vous apprêtez à le reprendre de l'autre. Vous économiserez aux dépens des collectivités territoriales, sur leurs services publics, transports, cantines scolai...

Encore une fois, chacun a fini par comprendre : vous ne serez pas au rendez-vous de l'urgence climatique, vous ne mobiliserez pas les moyens nécessaires à la transition écologique, vous n'engagerez pas la grande bifurcation de nos modes de vie, de notre modèle productif. Vous ne construirez pas avec les ouvriers d'aujourd'hui l'industrie de dem...