Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier

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Tout d'abord, ces coups de pouce consistent en des revalorisations inférieures à l'inflation. Elles entérinent donc, pour la masse des Français, la baisse de leur pouvoir d'achat.

Cela doit être entendu, car nous assistons à un important battage médiatique sur le thème : M. Macron, bon prince, procède à des revalorisations. Or, il ne s'agit, en réalité, que d'anticiper des mesures qui auraient été prises de toute façon dans quelques mois. Non seulement ces revalorisations sont insuffisantes, mais elles sont d'ores et déj...

car il est insupportable que 10 millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté quand une petite minorité se goberge en profitant d'une augmentation absolument incroyable de sa fortune.

L'article 4 poursuit l'exercice de contorsion visant à éviter de procéder véritablement à des augmentations de salaire. Puisque vous refusez d'augmenter le SMIC, vous proposez d'opérer des fusions des branches. Nous l'avons pourtant rappelé : au 17 juin 2022, 120 des 171 branches du régime général comptaient un coefficient inférieur au SMIC. N...

De la même manière, savez-vous quelles méthodes de dialogue social et de négociation ils ont employées pour que leur rémunération moyenne ait augmenté de 90 % depuis 2020 ? De nombreux salariés de ce pays aimeraient voir leur rémunération progresser d'autant en deux ans : s'il vous plaît, donnez-nous les trucs.

On est en situation de handicap que l'on ait ou pas un conjoint. À six reprises par le passé, nous vous l'avons rappelé, monsieur le ministre, madame la rapporteure, la déconjugalisation demandée par des députés a été refusée avec des arguments irrecevables. Nous avons perdu trop de temps, et les personnes en situation de handicap trop d'argent...

Je demande à Mme Le Pen, à Mme Ménard et aux autres collègues concernés de retirer leurs amendements mal rédigés, car ils feraient des perdants s'ils étaient adoptés.

À vous entendre, la hausse des prix tombe du ciel et n'a rien à voir avec la spéculation ; l'inflation des superprofits et des grandes fortunes n'existe pas. Vous fuyez cette réalité à longueur de débats.

Cinq milliardaires possèdent autant que 27 millions de Français. Et Bruno Le Maire nous assène : « Avant de partager les richesses, il faut les produire. » Mais les richesses, elles sont produites ! Ce matin, en conférence de presse, M. Véran conseillait aux Français de débrancher la prise, de baisser la climatisation, d'éteindre la lumière.

En attendant, une petite minorité dont vous refusez de parler se vautre dans des yachts, dans des jets privés, dans des hôtels de luxe.

Si, pour vous, ce n'est pas une réalité, songez donc à ces quelques exemples concrets. Alex Bouaziz, fondateur de l'entreprise Deel, est assis sur une fortune de 2 milliards d'euros – + 900 % en un an. Rodolphe Saadé et sa famille détiennent, eux, pas moins de 36 milliards – + 500 % en un an. Renaud Laplanche possède 1,2 milliard – + 264 % en u...

Voilà la réalité que vous refusez de voir ! Pendant ce temps, vous proposez à la grande masse des Français vos primes et vos chèques à la noix !

Nous examinons un texte relatif au pouvoir d'achat alors que les Français ne cessent de répéter qu'ils en ont marre de ne pas pouvoir vivre de leur travail. Mais, depuis le début de la discussion, la réponse que vous leur faites, c'est : « S'il vous plaît, pas les salaires ! » Or, nous vous le répétons, seuls les salaires participent au partage...

L'intéressement consiste à aligner l'intérêt des salariés sur celui des actionnaires ; c'est un moyen supplémentaire d'éviter d'augmenter les salaires et, encore une fois, vous prévoyez des exonérations de cotisations sociales. Au total, ce dispositif coûte d'ores et déjà 1,7 milliard d'euros par an aux comptes de la sécurité sociale. Cela suff...

Alors qu'hier, au début de l'examen du projet de loi, Bruno Le Maire affirmait que vous étiez prêts à tous les compromis, vous n'en aurez fait absolument aucun avec les oppositions sur cet article 1er dont nous achevons la discussion.

Ce que vous avez bloqué méthodiquement en vingt-quatre heures de discussion avec vos nouveaux amis, notamment de l'extrême droite ,

outre nos amendements – ce qui est déjà un fait politique –, c'est le salaire des Français, et c'est bien cela l'essentiel.

Lors de la séance des questions au Gouvernement, M. Bruno Le Maire nous a encore régalés avec son désormais célèbre « Pour partager les richesses, il faut les produire ». La vérité, comme nous l'avons dit pendant ces deux jours de débat, c'est qu'en France, beaucoup de richesses sont produites, mais qu'elles sont très mal partagées.

Et ces richesses, qui les produit sinon le travail ? Sans travail, en effet, le capital n'en produit pas. Alors, je le reconnais, l'opposition entre capital et travail est un peu rustique, mais nous sommes bien au cœur de ce débat ! Réveillez-vous, car pendant que 10 millions de Français sont sous le seuil de pauvreté et que la grande masse de...

Nous, nous ne faisons pas la confusion entre les gros et les petits, notamment en matière d'impôts. Oui, il faut soulager la grande masse des Français, mais il faut aussi faire payer ceux qui profitent, faire payer les très riches ! Vous avez passé tous ces débats à mettre en avant les TPE et les PME pour mieux cacher les grands groupes qui pro...