Les amendements de Patrick Hetzel pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, le 4 septembre dernier, vous avez déclaré très solennellement que « chaque ministre pourra être candidat aux municipales, mais je précise immédiatement que la règle selon laquelle on ne peut pas cumuler sa fonction de ministre avec la tête d'un exécutif local reste bien entendu valable. »

Manifestement, vous n'appliquez pas la règle que vous avez pourtant vous-même énoncée lorsqu'il s'agit du ministre du budget, M. Darmanin – d'ailleurs absent aujourd'hui, on se demande pourquoi ! Monsieur le Premier ministre, ma question est donc simple : où est, chez vous, le respect de la parole donnée ? Où sont passés vos engagements, alors...

Eh bien, le « moment [est] venu ». Par ailleurs, une promesse présidentielle annonçait clairement que, dans le nouveau monde, il n'y aurait pas de cumul entre les fonctions de maire et celles de ministre.

En outre, nous sommes dans un moment grave, vous l'avez à juste titre rappelé à plusieurs reprises ici. Avec la pandémie, le ministre du budget doit exercer à plein temps ses fonctions de ministre.

Eh oui ! Elles font partie des grandes oubliées alors qu'elles étaient en première ligne dès le début !

Monsieur le Premier ministre, alors que la Cour des comptes dénonce aujourd'hui un redressement des comptes publics à l'arrêt, que la dette publique atteint 100 % du produit intérieur brut, menaçant notre souveraineté en nous plaçant entre les mains de nos créanciers, alors que vous condamnez les générations futures à payer le prix de votre ref...

En somme, le Gouvernement se préoccupe davantage du sort de ses amis à recaser que de l'avenir de nos comptes publics. Vous faites passer la connivence avant la compétence. Monsieur le Premier ministre, pourquoi avez-vous aussi peu de considération pour nos institutions ? Pourquoi négligez-vous à ce point la France et ses comptes publics ?

Monsieur le Premier ministre, en arrivant au pouvoir, vous aviez promis aux Français que rien ne serait plus comme avant, que le copinage ne serait plus de mise dans le nouveau monde, que la compétence l'emporterait avant tout.

Force est de constater que votre nouveau monde est bien pire que l'ancien. On ne compte plus les ministres contraints de quitter le Gouvernement pour des affaires, ni les turpitudes à tous les étages de votre majorité. Que devient la France, dans tout cela ?

Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, les épreuves communes de contrôle continu, les E3C, comptant pour la note finale du baccalauréat ont débuté hier. Il serait bon qu'elles puissent se tenir dans la sérénité.

Il reste dix-huit mois avant que les élèves de la génération 2003 passent le baccalauréat. Ils savent que les portes de l'enseignement supérieur s'ouvriront grâce à la qualité de leur travail et à leurs résultats, notamment au baccalauréat. Au stress habituel lié au passage d'épreuves, il serait bon de ne pas ajouter, à chaque étape de leur pa...

Monsieur le ministre, pensez-vous un seul instant aux familles et aux élèves ? La vraie question c'est : êtes-vous prêts à faire en sorte qu'il y ait un traitement équitable ? La réponse que vous venez de nous faire montre qu'une fois de plus vous développez l'iniquité ; vous faites en sorte que le baccalauréat n'ait plus de valeur.

C'est dramatique. Vous êtes entré dans une logique terrible en faisant en sorte que le baccalauréat ne soit plus une garantie pour les familles et les élèves. Monsieur le ministre, vous en portez la responsabilité.

Monsieur le Premier ministre, la presse a révélé l'existence d'une note élaborée par les services du ministère de la justice, adressée à votre cabinet.

Cette note préconise que les suppressions de postes de juges d'instruction prennent en compte les résultats électoraux du parti La République en marche.

Il s'agit d'un nouveau scandale d'État, d'une dérive grave relevant de la politique politicienne. Après le « mur des cons » élaboré par un syndicat de magistrats, voilà maintenant un « mur des cons » directement élaboré par les services du ministère de la justice en fonction du vote de nos concitoyens en faveur ou en défaveur de M. Macron et d...

Tout ceci est inqualifiable et indigne d'une République exemplaire que vous prétendiez pourtant incarner, monsieur le Premier ministre. Sans compter qu'il s'agit d'une opération contraire à toutes les valeurs de la République. Vous détournez l'appareil d'État, …

… qui doit être au service de nos concitoyens, pour le mettre au service de vos seules visées partisanes.

Monsieur le Premier ministre, dans ces conditions, comment pouvez-vous maintenir votre confiance à une garde des sceaux qui revendique même de tels agissements inacceptables et scandaleux, …