Les amendements de Nathalie Kosciusko-Morizet pour ce dossier

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Puisque M. le ministre de l’éducation ne répond pas aux questions qui lui sont posées au sujet de la réforme des rythmes scolaires, j’adresserai la mienne à M. le Premier ministre. Depuis plusieurs semaines, nous constatons la mise en oeuvre d’une réforme imposée à marche forcée. Sur ce point, je voudrais vous livrer l’écho de quelques témoign...

dont certains sont réveillés alors qu’ils sont en train de faire la sieste, au motif qu’il est l’heure d’aller pratiquer telle ou telle activité. Nous avons des parents inquiets, qui ne savent pas ce que font leurs enfants, ni avec qui

Nous avons des enseignants qui se sentent méprisés et essaient, tant bien que mal, de pallier les difficultés et les ratés de la réforme. Tous se posent les mêmes questions, monsieur le Premier ministre : pourquoi ? À quoi tout cela sert-il ?

Devant ces difficultés, votre ministre dit que ce n’est pas sa faute, mais celle des milliers d’enseignants, de parents, de responsables associatifs, qui n’ont pas compris sa réforme. À Paris, la majorité sortante, qui s’applique à être, là comme ailleurs, la meilleure élève de la pire des politiques, en anticipant cette réforme,

Monsieur le Premier ministre, vous rendez-vous compte de l’absurdité de cette réponse ? Vous rendez-vous compte que les familles n’ont pas le choix ? C’est comme si on disait « Notre politique de matraquage fiscal est un succès, puisque les Français sont bien obligés de payer leurs impôts » ou « le RER B fonctionne bien, puisqu’il est bondé » !...

de reprendre la concertation, de revoir votre copie et de méditer cette phrase : « Mieux vaut la fin d’une catastrophe qu’une catastrophe sans fin ».