Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du 8 octobre 2014 à 21h30
Transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Un calcul sur un coin de table, en doublant les 100 milliards…Vas-y que j’t’enfume !

Non, ce n’est pas sérieux. Mais je m’aperçois que vous savez compter, puisque je constate que tant Christophe Bouillon que le président Brottes ont passé de longues heures à dénombrer les amendements de l’opposition, en distinguant ceux qui sont identiques et ceux qui sont différents. Visiblement, nous ne disposons pas du même temps : tandis que nous, pauvres hères, rédigions nos amendements pour essayer d’être à l’heure dans le cadre de la procédure accélérée, vous, président, aviez toute latitude de faire la distinction entre nos amendements. Avez-vous pu dresser des statistiques ? Cela nous intéresserait, car, pour notre part, nous n’en avons pas eu le temps !

Notre collègue Christophe Bouillon nous a accusés de faire de l’obstruction. Non, nous avons simplement essayé de faire passer des idées. Comme vous ne nous écoutez pas, nous répétons nos arguments. Ensuite, vous nous accusez de répéter.

C’est en fait un problème de terminologie. Et puisque j’ai réussi à vous convaincre que le dictionnaire a parfois de l’intérêt, voici la définition qu’il donne du terme « opposition » : « Étymologie : du latin oppositus, placé devant, situé en face, opposé, contraire, venant du verbe opponere, placer pour faire obstacle, placer contre, placer en face, opposer. […] En politique, l’opposition désigne l’ensemble des mouvements et partis qui s’opposent aux forces politiques détenant le pouvoir. Dans un régime représentatif, c’est un élément essentiel du pluralisme démocratique…

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