Intervention de Jérôme Cahuzac

Séance en hémicycle du 22 octobre 2012 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Article 38, amendements 110 144 245 559

Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget :

Nous avons l'intention – une réunion s'est tenue à Matignon il y a quelques heures pour y réfléchir – de faire des propositions substantielles et nécessaires en termes de compétitivité.

Cette réforme de la compétitivité ne se fera pas à l'occasion de ce projet de loi de finances initiale. Vous pouvez nous le reprocher mais il relève du libre choix du Gouvernement de décider à quel moment et avec quel véhicule législatif une réforme de ce type peut être soumise au Parlement. Nous avons accordé la priorité au redressement des finances publiques, dont on sait l'état après dix ans d'une politique qui reposait, je l'ai déjà dit, sur une équation impossible puisqu'elle a consisté à diminuer les recettes et à augmenter les dépenses publiques, vous obligeant à recourir à l'échappatoire de l'endettement.

Nous voulons mettre un terme à cette politique-là et tentons d'équilibrer les finances de la France, ce qui nécessitera plusieurs exercices, je le rappellerai chaque fois que cela s'imposera. Nous commençons avec ce projet de loi de finances. Le projet de loi portant réforme de la compétitivité interviendra, je le crois, ultérieurement.

Cela dit, monsieur Le Fur, qu'il s'agisse du domaine agricole ou d'autres secteurs, vous avez raison de vous inquiéter, car c'est durant ces dix dernières années que la France est passée du premier au troisième rang européen pour l'exportation des denrées agro-alimentaires. L'Allemagne nous a devancés, ce qui est malheureusement devenu une habitude, mais les Pays-Bas aussi, fait nouveau depuis dix ans.

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