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Monsieur le ministre du redressement productif (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.), hier, sur une chaîne publique, M. le Premier ministre a déclaré ne pas se résigner à la casse de notre industrie.
Nous serons de ce combat, ici et au côté des salariés. Demain, PSA Peugeot-Citroën convoque un comité central d'entreprise extraordinaire portant sur la situation économique du groupe et sur des mesures contribuant à son redressement.
On se doute, hélas, du contenu de ces mesures. Il y a plus d'un an, la CGT révélait un document interne annonçant des suppressions de postes et la fermeture d'un site. A l'époque, la direction et le ministre avaient démenti en choeur. Mais, les mois passant, les menaces sur l'emploi se sont précisées.
Le 18 juin, lors de la table ronde tenue à votre initiative, le représentant de PSA s'en est tenu à cette même antienne : « Je n'ai pas de solution ». Si les syndicats n'ont pas obtenu d'autres réponses, les fuites, par contre, se sont multipliées dans la presse : 8 000 à 10 000 postes seraient supprimés, l'usine d'Aulnay-sous-bois fermée, soit 3 300 emplois directs et 7 000 emplois induits concernés.
Monsieur le ministre, vous connaissez les propositions de l'intersyndicale pour sauver ce site : aller au bout de la production de la C3 et préparer l'arrivée d'un nouveau véhicule. Vous avez saisi le PDG de PSA : qu'a-t-il répondu à ces propositions ?
Vous avez annoncé un plan d'action pour la filière automobile. Quelles en sont les grandes mesures ?