Intervention de Jérôme Cahuzac

Séance en hémicycle du 10 juillet 2012 à 15h00
Règlement des comptes et rapport de gestion pour l'année 2011 — Article 1er

Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget :

Cela n'a pas tant d'importance, madame la présidente, mais je souhaite répondre aux orateurs qui s'y sont exprimés, comme il est d'usage de le faire.

Je veux d'abord remercier Éric Woerth qui a rappelé ce que Gilles Carrez et moi-même aurions dû savoir : la programmation triennale relève désormais d'un article de la Constitution modifié en 2008. Voilà donc M. le président de la commission des finances rassuré : il craignait que cette programmation triennale cesse ; elle se poursuivra, évidemment.

Je veux aussi remercier Karine Berger. Sa démonstration relative à la définition du déficit structurel apporte la preuve que, contrairement à ce qui a pu être avancé de façon audacieuse, notre pays ne s'est pas désendetté structurellement durant le quinquennat qui vient de s'écouler. Au contraire, il s'est endetté structurellement.

L'essentiel reste donc à faire, au-delà du résultat flatteur et réel obtenu pour l'année 2011.

Je remercie Pierre-Alain Muet. Je connais évidemment ses arguments, mais je lui sais gré de les avoir exposés comme il l'a fait, avec sa sincérité et sa force de conviction.

Merci à Thomas Thevenoud pour les propos qu'il a tenus et à Laurent Grandguillaume dont l'intervention pleine de souffle et d'enthousiasme a été particulièrement remarquée.

Je remercie encore Nicolas Sansu, Jacques Krabal et Éric Alauzet. Je devine leur vigilance et je ne doute pas que leurs votes se joindront à ceux du groupe socialiste, radical et citoyen.

Je veux dire ma reconnaissance à Philippe Vigier. Au fond, il admet avoir contribué, au sein de la précédente majorité, à augmenter les impôts. En effet, ils ont bien augmenté : la comparaison des niveaux de prélèvements obligatoires entre 2007 et 2012 en témoigne. L'augmentation est beaucoup plus marquée entre 2010 et 2011, puisqu'elle s'élève à 1,4 point de PIB, soit une augmentation de près de 30 milliards d'euros d'une année à l'autre. Pour une majorité qui, sous la férule du précédent Président de la République, expliquait ne pas avoir été élue pour augmenter les impôts, convenons que 30 milliards d'euros en un an,…

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