Intervention de Benoist Apparu

Séance en hémicycle du 13 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendements 236 280 525 768 1109 1132 72 895

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Monsieur le ministre, ce débat est particulièrement intéressant et est effectivement au coeur des questions posées à l'éducation nationale comme à la France.

La maîtrise des dépenses publiques est évidemment un enjeu que nous reconnaissons sur tous ces bancs. Cette maîtrise des dépenses publiques nous contraint à penser et à réformer différemment. Essayons d'être un peu concrets. Vous connaissez comme nous le rapport de la Cour des comptes de 2010 qui pointe, par exemple, que le temps par élève et par an est de 12 % supérieur en France à la moyenne de l'OCDE. C'est une marge de manoeuvre considérable. De la même façon, ce rapport pointe le nombre de décharges accordées depuis une vingtaine d'années, qui correspond je crois – je n'ai plus les chiffres en tête – à 12 000 ou 19 000 postes équivalent temps plein. Nous disposons là de marges de manoeuvre absolument considérables pour donner la priorité au primaire. C'est le premier élément.

Deuxième élément, vous avez raison, la réforme du lycée sera compliquée à mener et le redéploiement très difficile à organiser.

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