Très juste !
Très bien !
Je suis heureux d'être devenu un lanceur d'alerte pour le parti présidentiel sur tous ces sujets, même si l'honnêteté intellectuelle et politique aurait dû vous conduire à signer notre résolution.
Comment croire en vos appels à la coconstruction alors que vous gardez vos vieux réflexes de spoliation des textes issus de la précédente législature ?
à avoir été sanctionné, sur une liste noire, publiée le 24 octobre, dans un silence inexpliqué de la France, du Gouvernement et de l'Assemblée nationale.
Très bien !
Très bien !
C'est vrai !
Très bien !
Pas du tout !
Absolument !
Très bien !
Et avec le gauchisme !
Bravo, très bien !
Très bien !
Il déclare vouloir détruire le seul État juif, l'État d'Israël – notre ami, notre allié. Hélas, la France a trop longtemps imaginé que ce régime, comment dirais-je…
L'important est bien sûr ailleurs. S'il est évident que la représentation nationale s'associe à la révolte du peuple iranien, votre résolution pèche par excès de prudence à l'égard d'un régime sanguinaire que vous n'appelez pas explicitement à condamner. Elle manque hélas de courage. Vous faites l'impasse sur le nucléaire iranien, sur le terrorisme d'État, sur l'emprisonnement scandaleux de sept Français en Iran ,
Cette résolution, c'est la nôtre. Je combats ce régime, parfois très seul, depuis mon arrivée à l'Assemblée nationale il y a dix ans. Téhéran ne s'y trompe pas : sur sept parlementaires européens, je suis le seul parlementaire français
Le 17 octobre dernier, avec cinquante-sept collègues du groupe Les Républicains, nous déposions une proposition de résolution visant à condamner le régime dictatorial iranien. Dix jours plus tard, au lendemain de mon appel transpartisan à cosignature, adressé à l'ensemble des députés, le groupe Renaissance – dont aucun député n'a bien sûr cosigné notre texte – plagiait dans l'urgence notre contribution
pour s'attribuer les mérites de cette initiative et la faire tomber de notre niche parlementaire.
C'est une démocratie, à la différence de la théocratie iranienne !
sur le totalitarisme islamiste, que vous feignez de condamner – une proposition incolore et bien pâle. Vous ne nommez pas ce régime pour ce qu'il est : une théocratie sanglante, misogyne, totalitaire et homophobe qui martyrise son peuple. La France doit condamner ce régime explicitement, sans ambiguïté, sans compromission. Comme le disait Camus : « notre monde n'a pas besoin d'âmes tièdes. Il a besoin de cœurs brûlants qui sachent faire à la modération sa juste place ». Ce régime est l'ennemi existentiel de la France et du monde libre. Avec son bras armé, le Hezbollah, il a défiguré le Liban et a commis l'attentat du Drakkar, où cinquante-huit soldats ...
Comme pour Cuba et le Venezuela ?
C'est ça, une démocratie !
On vous a laissé parler !
Drumont a trouvé ses héritiers ! Qu'est devenue la gauche de Zola,…
…celle de Léon Blum et de Mendès France, de Guy Mollet et d'André Blumel, qui permit à l'Exodus de quitter la France ; celle de Hollande, Valls et Cazeneuve ?
Refusons d'ériger le bûcher funéraire de notre idéal, celui des Lumières et de la République. Mes chers collègues, il est minuit moins une : l'histoire nous regarde.
Mensonges ! C'est scandaleux de dire cela !
Mensonges ! Scandale !
L'extrême gauche de l'extrême gauche ! C'est ça être patriote ?
Il vient de me traiter de connard !
Il vise à dénoncer une mise en cause personnelle.
Le débat est forcément passionné et parfois houleux. Chacun s'exprime et écoute les autres : c'est la démocratie. Mais lorsqu'un député de la République insulte un de ses collègues en le traitant de « connard » au sein de l'hémicycle, on dépasse toutes les bornes !
Ce n'est, hélas, pas la première fois que cela se produit dans une partie de l'hémicycle de cette assemblée.
Quarante témoins l'ont entendue !
« Connard, propagandiste de Netanyahou » : il l'a dit !
Le RN vous donne des leçons !